Le temps est désormais compté puisque les jardins doivent être prêts pour l'ouverture de l'exposition prévue le 16 juin, dans 10 semaines seulement. Les organisateurs insistent pour dire qu'il s'agit d'un concept unique au Canada, longuement peaufiné au cours des derniers mois. Les résultats s'annoncent impressionnants, du moins sur papier. Les travaux d'aménagement commenceront dans les prochains jours dans le Vieux-Port, à l'endroit même des Mosaïcultures internationales où les nouveaux jardins occuperont tout l'espace. L'exposition sera ouverte jusqu'au 9 octobre.
Le temps est désormais compté puisque les jardins doivent être prêts pour l'ouverture de l'exposition prévue le 16 juin, dans 10 semaines seulement. Les organisateurs insistent pour dire qu'il s'agit d'un concept unique au Canada, longuement peaufiné au cours des derniers mois. Les résultats s'annoncent impressionnants, du moins sur papier. Les travaux d'aménagement commenceront dans les prochains jours dans le Vieux-Port, à l'endroit même des Mosaïcultures internationales où les nouveaux jardins occuperont tout l'espace. L'exposition sera ouverte jusqu'au 9 octobre.
Plusieurs firmes ou designers réputés, autant étrangers que canadiens ou québécois, font partie de la liste des concepteurs. International Flora Montréal présenta 50 jardins au lieu de 40, comme il avait été annoncé en janvier. Des jardins réunis autour de divers thèmes: jardins de ville - arrière-cours aménagées comme si on circulait dans une ruelle-, jardins de rue - platebandes en façade d'une résidence, jardins d'eau, jardins sur le toit, jardins avant-gardistes (notamment un espace consacré à la vigne et au vin) ou encore jardins nourriciers qui comprendront quatre aménagements dont un potager consacré aux fleurs comestibles.
S'ajouteront une dizaine de jardins-vedettes dont celui qui servira de porte d'entrée à l'exposition, une réalisation spectaculaire de la firme Stuart Webster Design québécoise, qui ne lésinera pas pour nous en mettre plein vue, du moins si l'on se fie à la maquette du projet. Fait intéressant, tous les concepteurs pourront bénéficier d'un budget de base de 25 000 $ pour réaliser leurs plans, une somme versée par l'organisation Flora qui profite, rappelons-le, d'un financement de 9 millions des gouvernements. Le directeur général de Flora Montréal, Michel Gauthier, estime toutefois qu'au moins 3 millions seront aussi investis par l'industrie horticole pour la réalisation des jardins.
«Flora, ce n'est ni un salon ni une foire horticole», insiste celui qui a dirigé pendant longtemps les destinées du Festival des tulipes à Ottawa. «Non seulement les jardins vont-ils évoluer au cours de l'été, mais leurs propriétaires présenteront aux visiteurs, sur une grande carte, le plan de leur aménagement, le nom des espèces et des variétés de végétaux qu'on y trouve, ainsi que les coordonnées des fournisseurs. C'est une façon de faire le lien entre le public, les fournisseurs et les concepteurs.» En principe, la majorité des plantes utilisées dans les aménagements pourront aussi être achetées sur place au centre jardin de Flora, qui sera géré par la pépinière Scardera de Longueuil. (Il y aura livraison à l'auto.)
L'exposition donnera lieu aussi à de nombreuses activités selon un calendrier thématique. Pas moins de 1000 conférences et ateliers de toutes sortes sont au programme, souligne M. Gauthier. Cinq bistrots-jardins, des places en plein air où les visiteurs pourront se reposer et se désaltérer, seront aussi aménagés. L'un d'eux offrira notamment un bar à vin. Ces endroits serviront aussi de lieux de réunion ou de réception après 18h.