On peut par exemple utiliser le gluten de maïs qui contrôle les mauvaises herbes avant qu'elles germent. «C'est ce qu'on a de plus efficace mais ça n'agit que pour empêcher la plante de germer, rappelle l'horticulteur Patrice Laflamme. Si la mauvaise herbe est déjà sortie, il n'a aucun effet sur elle. Sur le long terme, ça peut être une belle solution. Si on enlève manuellement celles qui sont là et qu'on empêche les autres de germer, on peut reprendre le contrôle du terrain.»

On peut par exemple utiliser le gluten de maïs qui contrôle les mauvaises herbes avant qu'elles germent. «C'est ce qu'on a de plus efficace mais ça n'agit que pour empêcher la plante de germer, rappelle l'horticulteur Patrice Laflamme. Si la mauvaise herbe est déjà sortie, il n'a aucun effet sur elle. Sur le long terme, ça peut être une belle solution. Si on enlève manuellement celles qui sont là et qu'on empêche les autres de germer, on peut reprendre le contrôle du terrain.»

Un autre produit, le dicamba, est encore disponible mais il faut l'utiliser avec précaution parce qu'il peut endommager les arbres et les arbustes, précise-t-il.

Il est par ailleurs possible de se servir de la biodiversité pour protéger son espace vert. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs suggère par exemple d'ajouter du trèfle blanc au mélange de graminées à gazon. Il supporte bien la circulation et la sécheresse et il est capable de fixer l'azote atmosphérique, diminuant ainsi les apports d'engrais. À l'ombre, on peut aussi remplacer le gazon par des plantes couvre-sol.

Quant au gazon lui-même, même s'il existe plusieurs variétés, il n'y a pas vraiment d'avantage à utiliser autre chose que le paturin des prés dans les endroits ensoleillés.

Entretien régulier

L'entretien de la pelouse permet malgré tout d'obtenir de bons résultats. La longueur et la fréquence de la tonte font une différence, indique Maxime Boulay, horticulteur pour les Artisans du paysage.

«Il faut garder un gazon plus long, entre sept et huit centimètres, et le tondre régulièrement. Il faut éviter d'attendre que le gazon soit trop long pour le couper. Il ne faut pas couper plus du tiers du brin d'herbe, autrement, ça impose un stress sur la plante.»

Il s'agit donc d'avoir sa pelouse à l'oeil parce que le gazon ne pousse pas toujours au même rythme, précise-t-il, et il faut le couper plus souvent à certaines périodes de l'été.

Patrice Laflamme insiste sur l'aération du terrain qui aide à l'activité microbienne du sol en laissant l'air et l'eau pénétrer plus facilement dans le sol.

La clé pour contrôler les mauvaises herbes selon lui est d'avoir un gazon dense. «Quand il y a des plaques dénudées au sol, les semences qui se promènent au vent, comme les pissenlits en fleurs, vont germer beaucoup plus facilement. Ce sera plus difficile quand le gazon est dense.»