Il y a quelques jours, en compagnie d'un couple d'amis, j'ai battu mon record en le haussant à six. Je me suis pété les bretelles auprès de mes voisins, qui eux n'en ont jamais observé plus que trois. Eh bien là, je viens de me faire rabattre le caquet par Marc Roy, de Lévis, qui, lui, en une heure, avec son épouse, en a vu neuf. Je vous le cite.

Il y a quelques jours, en compagnie d'un couple d'amis, j'ai battu mon record en le haussant à six. Je me suis pété les bretelles auprès de mes voisins, qui eux n'en ont jamais observé plus que trois. Eh bien là, je viens de me faire rabattre le caquet par Marc Roy, de Lévis, qui, lui, en une heure, avec son épouse, en a vu neuf. Je vous le cite.

«Cet après-midi (le lundi 23), mon épouse et moi avons pris la direction de Saint-Vallier afin de suivre le parcours que vous avez suggéré dans votre chronique du 15 janvier. Et puis? Et puis, nous avons vu en une heure plus de harfangs que nous en avions vus dans toute notre vie. C'est tellement gros que j'ai peur de ne pas être cru. Neuf ! Oui, neuf ! Comment est-ce possible? Deux silos, trois granges et quatre poteaux: un seul était très blanc (sur un silo, côté nord de la 132).»

Moi, Monsieur Roy, soyez rassuré, je vous crois. Des gens qui fréquentent régulièrement le secteur me disent qu'il y en a au moins une quinzaine. Mais peu importe le nombre, ce qui compte, c'est le plaisir de les observer.

D'ailleurs, depuis la publication de ma chronique, j'ai reçu pas moins d'une centaine de courriels de gens qui se sont rendus dans le secteur et qui ont observé des harfangs. J'ai tellement reçu de courriels avec des photos en attachement que ça a fait sauter mon système à quelques occasions. C'est limité en espace-mémoire, une boîte de courrier électronique, et quand on m'envoie, comme l'ont fait plusieurs, des photos pour corroborer ses observations, ça saute.

Au fond, ça me fait un p'tit v'lours, ça prouve que vous me lisez et que nous partageons une même passion pour les oiseaux.

Éthique

La semaine dernière, je me suis un peu emporté contre ces gens qui sont prêts à tout pour réussir la belle photo du harfang qui s'envole et sachez que je ne le regrette pas du tout, mais si je reviens là-dessus, c'est pour vous dire que cette semaine, au contraire, j'ai vu des gens qui avaient un comportement exemplaire.

Sur le chemin d'Azur, du côté de La Durantaye, il y avait un harfang bien installé sur un poteau. Un peu plus loin, dans le champ, il y avait un photographe avec appareil photo et trépied qui attendait patiemment que l'oiseau bouge de lui-même pour chasser une petite bestiole sur la neige. Et ce photographe avait d'autant plus de mérite puisqu'il ventait et qu'il faisait froid.

Je n'ai pas attendu que l'oiseau bouge, je voulais poursuivre ma route, mais je suis certain que sa patience a été récompensée.

Vous voyez que l'éthique, c'est une foule de petites choses.

Apprivoisé ou presque

Sachez que dans ce même secteur, le harfang qu'on observe est quasi apprivoisé. Luc Bélanger m'a fait parvenir une photo qui montre le harfang posé sur la neige à proximité de quatre ou cinq photographes. Il est si près qu'ils peuvent pratiquement le toucher.

Il faut que je vous dise une chose à ce sujet. Il y a quelques petits astucieux qui traînent dans leurs poches des souris vivantes achetées à l'animalerie et qui attirent ainsi le harfang près d'eux. Mettez-vous à sa place: refuserait-il une nourriture aussi facilement gagnée? Non!

Paruline des pins

À l'été 2004, je vous avais raconté l'histoire de soeur Claudette Ledet, qui avait retrouvé mort sur le trottoir un oiseau bagué qu'elle ne pouvait identifier. Récemment, j'ai reçu un courriel de soeur Ledet qui me disait qu'après avoir vu la photo de la paruline des pins dans ma chronique du 8 janvier, elle avait reconnu l'oiseau.

Les pics

On me demande souvent comment attirer les pics aux postes d'alimentation. Ce n'est pas compliqué pour deux sous. Installez des mangeoires qui contiennent du suif et le succès est assuré à 100 %. Sinon, le tournesol fera bien l'affaire.