Issu de nombreux croisements, ce groupe d'orchidées de taille moyenne est nouveau sur le marché et elles sont souvent difficiles à trouver. Les Burana Beauty, ne compterait que deux cultivars commercialisés et l'un deux porte justement le nom de «Burana». Quant à «Berlingot», il nous vient de la célèbre maison française Vacherot.

Issu de nombreux croisements, ce groupe d'orchidées de taille moyenne est nouveau sur le marché et elles sont souvent difficiles à trouver. Les Burana Beauty, ne compterait que deux cultivars commercialisés et l'un deux porte justement le nom de «Burana». Quant à «Berlingot», il nous vient de la célèbre maison française Vacherot.

Je l'ai découvert lors d'une visite au Paradis des orchidées, sur la route des Fleurs à Laval. Ce fut le coup de foudre. La fleur est éclatante. De quatre à cinq centimètres d'envergure, labelles et sépales jaune foncé dotés de marques rouges ou orange vif, très contrastées. J'ai donc acheté un plant en bouton pour profiter de toute la durée de la floraison qui est d'ailleurs survenue une dizaine de jours plus tard.

Et ce fut, encore une fois, une belle surprise. La fleur émettait un parfum, une douce odeur de muguet perceptible à un mètre. Mon extase s'est maintenue durant toute la floraison, soit cinq bonnes semaines, jusqu'à la fin novembre. Mais le plus beau de l'histoire, c'est que les Burana Beauty fleurissent deux fois par année, l'automne, habituellement à partir de septembre, et au printemps, vers le mois de mars. Difficile de demander plus à une orchidée.

Où trouver «Berlingot»? Au Paradis des orchidées, bien sûr, et chez les détaillants qui lui en ont acheté. La maison serait la seule au Québec à s'être procurée le cultivar qu'elle a acheté en France, il y a trois ou quatre ans. À l'heure actuelle, les plants ne sont pas en boutons et ils se vendent autour de 50 $.

Il n'est pas impossible que l'on puisse trouver ailleurs le cultivar «Burana», qui est aussi beau que «Berlingot» (le rouge est encore plus contrasté) et aussi odorant, si on se fie à la documentation sur le sujet diffusée sur Internet. Je présume qu'un bon fleuriste pourra en trouver chez un de ses fournisseurs.

Les potinaras ont les mêmes exigences de culture que les cattleyas. Ils aiment le soleil, beaucoup plus que les phalaénopsis, mais il faut éviter les rayons du zénith, du moins à partir de mars jusqu'à l'automne. L'hiver, on arrose aux deux semaines, quand le milieu de culture est sec. La plante apprécie aussi une bonne humidité ambiante, ce qu'on peut obtenir en la plaçant sur un lit de cailloux baignant partiellement dans l'eau. Quant à la fertilisation, un engrais balancé (20-20-20) une fois par mois durant l'hiver et aux deux semaines durant l'été fera l'affaire.