Au gré des promenades, on pouvait en observer assez facilement, mais il fallait tout de même se déplacer. Mais pas tout le monde, en tout cas, pas Yves Guérin de Saint-Joachim. Lui, il en avait deux dans sa cour, et ce, durant tout l'hiver.

Au gré des promenades, on pouvait en observer assez facilement, mais il fallait tout de même se déplacer. Mais pas tout le monde, en tout cas, pas Yves Guérin de Saint-Joachim. Lui, il en avait deux dans sa cour, et ce, durant tout l'hiver.

Dans un courriel, il me raconte que, quotidiennement, il en voyait une qui plongeait dans la neige depuis le faîte d'une épinette ou d'un grand pin. L'autre chassait beaucoup plus loin de sa maison, dans un champ voisin, toujours à partir d'un piquet de clôture.

«J'appréciais davantage le spectacle lorsqu'il neigeait. Une fois, l'une d'elles s'est posée sur la rampe de la terrasse. Un moment privilégié que je ne saurais oublier. Quel oiseau ! Il en donne des frissons. Je souhaite en héberger d'autres cet hiver», écrit-il.

Je vous le souhaite bien, mais il n'y a rien de certain. Les chouettes lapones ne débarquent pas comme ça chez nous chaque année. Les grandes invasions se font tous les 5 ou 10 ans. Mais qui sait?