Des tonnes d'oiseaux migrateurs, petits et gros s'en donnaient à coeur joie dans le ciel, comme ces innombrables bernaches qui volaient si haut qu'on pouvait à peine les distinguer et les entendre. Quand le temps est beau et le vent propice, nos outardes peuvent voler à une altitude de 2000 mètres.

Des tonnes d'oiseaux migrateurs, petits et gros s'en donnaient à coeur joie dans le ciel, comme ces innombrables bernaches qui volaient si haut qu'on pouvait à peine les distinguer et les entendre. Quand le temps est beau et le vent propice, nos outardes peuvent voler à une altitude de 2000 mètres.

Mais ce sont surtout les petits passereaux qui ont attiré mon attention. Dans mon patelin, sur la Rive-Sud, ils semblaient animés d'une grande fébrilité migratoire. Grimpereaux, bruants à gorge blanche, troglodytes mignons, roitelets à couronne rubis et à couronne dorée, merles et juncos ardoisés se sont succédé ce dimanche durant toute la journée. Ils étaient accompagnés de deux ou trois bruants fauves (si beaux !), de trois ou quatre grives solitaires, toujours discrètes, et de quelques bruants à couronne blanche. Se sont aussi joints à la fête plusieurs geais bleus, deux cardinaux rouges, des tourterelles, de nombreuses mésanges à tête noire, des étourneaux. J'étais aux oiseaux, je vous dis!

J'ai même secouru un pic maculé qui avait de la difficulté à voler, alors qu'en temps normal, j'en éliminerais quelques-uns volontiers en raison des dommages qu'ils causent à mes arbres. J'ignore cependant s'il a pu se remettre de sa blessure qui semblait sérieuse.

Les oies bleues et les assurances

Au sujet des oies bleues, j'ai découvert au cours de mes recherches qu'il existe une organisation nord-américaine portant le nom d'Honorable Order of the Blue Goose International, un groupe fondé en 1906 sur les rives du lac Vert, dans le Wisconsin, un État où les oies bleues sont présentes au moment de la migration. L'Ordre honorable de l'oie bleue international (son nom en français) a une section au Québec depuis 1914. Rien à voir cependant avec la chasse ou la protection des oiseaux. Il s'agit plutôt d'un société caritative qui regroupe des représentants du milieu de... l'assurance. Elle compte autour de 5000 membres, dont 250 au Québec.

Les oiseaux rares déménagent

Le site Internet Les oiseaux rares du Québec vient de déménager à une autre adresse, celle de l'Association québécoise des groupes d'ornithologues. Il vous suffit donc de cliquer www.aqgo.qc.ca pour y accéder. Je vous rappelle que ce site animé par Louise Simard fait la recension quotidienne des espèces rares et inusitées observées un peu partout au Québec. Ces observations restent dans le répertoire durant une dizaine de jours. On y signale aussi les oiseaux exotiques, les hiboux et même les hybrides. Illustré de plusieurs photos et lancé en septembre 2000, le site compte 1,6 million de visiteurs jusqu'à maintenant. À ajouter immédiatement à vos favoris.

Découvrir le nid

Pour une deuxième année consécutive, les gardiens du parc national du Mont-Saint-Bruno vous invitent à profiter de l'automne et du paysage dénudé pour découvrir les nids des diverses espèces qui nichent sur ce territoire. L'activité aura lieu les samedis et dimanches durant tout le mois de novembre. Chaque excursion débute à 10h pour se terminer vers 11h30. Par la suite, les participants peuvent visiter l'exposition de nids dans la salle du Vieux-Moulin, près du lac du Moulin, jusqu'à 15h30. Il est préférable de réserver: (450) 653-7544 ou www.parcquebec.com. Les frais de participation à la randonnée sont de 45$ (2,50$ pour les enfants).