Son long bec est légèrement incurvé vers le haut. Il s'agit d'une espèce spectaculaire qui attire chaque fois de nombreux amateurs d'oiseaux rares, d'autant plus qu'on n'en signale que quatre ou cinq par année dans le sud du Québec.

Son long bec est légèrement incurvé vers le haut. Il s'agit d'une espèce spectaculaire qui attire chaque fois de nombreux amateurs d'oiseaux rares, d'autant plus qu'on n'en signale que quatre ou cinq par année dans le sud du Québec.

On compte trois populations distinctes de barges marbrées. La plus importante est localisée dans les prairies canadiennes et américaines. Les deux autres nichent en Alaska et dans le sud de la Baie-James. Voilà trois ou quatre ans seulement que la nidification a été confirmée sur le versant québécois de la baie.

La barge niche par terre, dans les herbes, près d'un point d'eau, mais sans camoufler son nid outre mesure. Le couple pond quatre oeufs par année. Cet oiseau limicole se nourrit habituellement de crustacés, de mollusques et de vers qu'il détecte dans la vase avec son bec, mais, sur les sites de nidification, ce sont les insectes qui occuperont la large part du menu.

La barge marbrée migre à l'intérieur des terres pour passer l'hiver dans le sud des États-Unis, au Mexique, au Guatemala, au Honduras et, parfois, au Pérou et au Chili. Mentionnons que sa cousine, la barge hudsonienne, est signalée plus souvent au Québec, surtout l'automne.

Il s'agit aussi d'un oiseau de passage qui niche surtout dans l'Arctique canadien, mais aussi sur la rive ouest de la baie d'Hudson et de la baie James.

Le terme barge remonte aux années 1500 et serait originaire d'un mot celte apparenté au mot barde, et qui signifierait notamment oiseau qui chante. Rien à voir avec la péniche du même nom, dont l'étymologie est le mot barque.