En après-midi, ils ont présenté leurs trouvailles au public du Jardin zoologique. «Plus on va dans les bois, plus on réalise à quel point il y a une belle variété, indique Roland Labbé, président du Cercle des mycologues amateurs de Québec (CMAQ). Et avec la fin de l'été, il y a une succession incroyable des espèces de semaine en semaine.»

En après-midi, ils ont présenté leurs trouvailles au public du Jardin zoologique. «Plus on va dans les bois, plus on réalise à quel point il y a une belle variété, indique Roland Labbé, président du Cercle des mycologues amateurs de Québec (CMAQ). Et avec la fin de l'été, il y a une succession incroyable des espèces de semaine en semaine.»

La mycologie garde toujours son noyau dur d'adeptes, mais le groupe a du mal à garder son effectif. «On a entre 260 et 300 membres, mais il y a un grand roulement, explique Roland Labbé. La plupart des gens viennent pour l'aspect gastronomique, mais ils partent aussitôt qu'ils apprennent quelles sont les espèces comestibles.»

En tout cas, la sortie de la semaine dernière le prouve, le CMAQ sait comment s'y prendre pour attirer les curieux! Tandis que les morilles, agarics, et autres bolets étaient étalés et identifiés sur une grande table, le chef Richard Fortin s'affairait à concocter quelques trésors. Parmi ceux-ci, une soupe onctueuse ainsi qu'une divine confiture de champignons.

Chanterelle bicolore, bolet oranger, russule des marais, trompette de la mort, voilà des noms qui ne semblent guère invitants. Pourtant, ce sont des variétés délicieuses, surtout lorsque cuisinées par l'habile Beauceron, qui a développé cette singulière spécialité il y a une douzaine d'années. «C'est de famille, dit Richard Fortin. J'ai été élevé dans la nature et je me suis toujours intéressé aux champignons.»

«Pour moi, c'était l'aspect mystérieux qui m'a attiré, dit René Bergeron, qui s'est joint au club en février. Tu te fais toujours dire «touche pas à ça, c'est vénéneux ... ç'a piqué ma curiosité !»

Le Québec compte environ 3000 espèces identifiées. «Et presque autant ne sont pas encore nommées, fait valoir Roland Labbé. À chaque sortie on fait des trouvailles !» Mais attention, parmi les spécimens récoltés cette fois-là, moins de 5 % étaient comestibles.