Avec la fraise d'automne, pas question d'auto-cueillette. Désolé! À tous les jours, une équipe de cueilleurs - principalement de nouveaux immigrants originaires d'Afrique - glane dans les champs à ciel ouvert les rangées de ces fraises Seascape à l'affût de celles qui sont mûries à point.

Avec la fraise d'automne, pas question d'auto-cueillette. Désolé! À tous les jours, une équipe de cueilleurs - principalement de nouveaux immigrants originaires d'Afrique - glane dans les champs à ciel ouvert les rangées de ces fraises Seascape à l'affût de celles qui sont mûries à point.

Pendant ce temps, M. Piché se concentre sur la livraison dans une demi-douzaine de points de vente: outre son étal sur la route 105 (ouvert les vendredi, samedi et dimanche), les IGA Gréber et Farm Point, le Métro Gracefield, le Magasin général de Wakefield, et les Marchés frais.

À environ 6,50 $ le panier de deux litres, les fraises d'automne - presque inconnues il y a 10 ou 15 ans - sont évidemment plus chères qu'en saison. Mais c'est votre dernière chance de vous régaler avant longtemps. Chaque journée sans gel dont l'Outaouais profite, c'est une journée de plus de fraises.

Jusqu'au gel

Ces fraises sont d'une variété que l'on appelle officiellement «à production continue» car on retrouve en même temps, sur la plante, des fleurs, des fruits verts et des fruits mûrs. Celles qu'on appelle printanières, que l'on récolte à partir de la mi-juin environ, mûrissent toutes en même temps, et il n'y en a plus à la mi-juillet.

«La fraise qu'on appelle d'automne, plantée à la mi-mai, arrive à maturité au début d'août, arrive au maximum au 1er septembre et fournit des fruits jusqu'au gel.»

Étonnamment, René Piché soutient que ses fraises Seascape sont les mêmes que celles qui sont importés de Californie, l'hiver. La différence est dans la technique.

«Il faut respecter à la lettre le protocole de culture. Planter le 15 mai, couper les fleurs la première et la troisième semaine de juin pour permettre aux fruits de se développer. Elles ne doivent pas geler et cette semaine encore, j'étais dans le champ à 3 h 30, au beau milieu de la nuit, pour procéder à des arrosages qui préviennent le gel.»

«C'est aussi une fraise qui est particulièrement victime de la punaise terne, le pire ennemi de ce fruit. Il faut donc procéder à des arrosages d'insecticide. Il est impossible, croit-il, de faire une culture biologique de ces fraises.»

Allez, régalez-vous!

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Petits fruits de l'Outaouais, 100, chemin de la Montagne, Wakefield, (819) 459-1051.