R: Le «bout brun» peut être deux choses différentes. Si c'est l'extrémité où le fruit est attaché au plant, cette pourriture serait attribuable à la brûlure alternarienne, aussi appelée alternariose, une maladie transportée originalement par le vent, mais surtout associée avec des terres contaminées. Comme vous cultivez en pot et que probablement vous changez de terreau tous les ans, je ne crois pas que ce soit cette maladie dont vos plantes souffrent. La brûlure alternarienne est plutôt une maladie remarquée par les gens qui cultivent, année après année, les tomates au même endroit.

R: Le «bout brun» peut être deux choses différentes. Si c'est l'extrémité où le fruit est attaché au plant, cette pourriture serait attribuable à la brûlure alternarienne, aussi appelée alternariose, une maladie transportée originalement par le vent, mais surtout associée avec des terres contaminées. Comme vous cultivez en pot et que probablement vous changez de terreau tous les ans, je ne crois pas que ce soit cette maladie dont vos plantes souffrent. La brûlure alternarienne est plutôt une maladie remarquée par les gens qui cultivent, année après année, les tomates au même endroit.

Si, par contre, le «bout brun» est à la pointe du fruit, soit le côté opposé de son point d'attache, il s'agit sans doute de pourriture apicale. Cette «maladie» n'en est pas une: c'est un problème relié à la culture. Les tomates font de la pourriture apicale quand il y a un manque de calcium dans le sol. Or, que ce soit en pot ou en pleine terre, le calcium est habituellement abondant. Pourquoi donc le problème? C'est que quand la plante subit une sécheresse, ses racines n'arrivent pas à absorber du calcium, même quand il est présent. Habituellement, donc, dans nos régions, la pourriture apicale est symptôme de stress hydrique: vos plants de tomate, comme beaucoup d'autres cet été, ont tout simplement souffert d'un manque d'eau!

Pourquoi seulement les tomates italiennes? Je ne sais pas. Peut-être étaient-elles placées de façon à moins recevoir de pluie ou peut-être tout simplement cette lignée est naturellement plus susceptible à la pourriture apicale que les autres.

Est-ce que cela a rapport avec le manque de compost? Peut-être! Les tomates cultivées avec une bonne part de compost seront moins sujettes à la pourriture apicale que celles qui n'en reçoivent pas. Arrosez régulièrement, mais sans excès.

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