Lundi dernier, j'ai assisté au premier cours de vol dans ma grange. Toute la famille devrait quitter les lieux d'ici peu. La migration vers le Sud est plutôt longue puisque certaines passent l'hiver en Argentine. Cette deuxième nichée compte finalement quatre petits, autant que la première.

Lundi dernier, j'ai assisté au premier cours de vol dans ma grange. Toute la famille devrait quitter les lieux d'ici peu. La migration vers le Sud est plutôt longue puisque certaines passent l'hiver en Argentine. Cette deuxième nichée compte finalement quatre petits, autant que la première.

Voilà donc un couple qui a produit huit oisillons à l'envol, une très bonne saison si on peut dire. Des résultats qui démontrent que j'ai eu raison de faire isoler mon toit de grange avec des panneaux de polystyrène, ce qui a permis de réduire considérablement la température ambiante où étaient construits les nids. Avant ces travaux, les oeufs cuisaient littéralement à cause de la trop grande chaleur.

J'ignore toutefois si ma seconde expérience ornithologique donnera les mêmes résultats. Dans ce cas, les travaux étaient de moindre envergure mais beaucoup plus complexes. J'ai fait installer une fausse cheminée sur la maison dans le but d'y accueillir des martinets ramoneurs. Non seulement fallait-il que l'objet se marie avec le style vieillot de la résidence, mais la cheminée artificielle devait répondre à des critères précis pour inciter justement les oiseaux à s'y installer. Elle a été notamment placée sur la principale bouche d'aération du toit afin de récupérer la chaleur dégagée pour réchauffer les martinets à leur arrivée au printemps. Une autre douce folie!