Même si ce type de «calvitie» est signalé chaque année, on ignore toujours les causes exactes du phénomène, indiquent les experts du célèbre laboratoire d'ornithologie de l'Université Cornell, à Ithaca, dans l'État de New York. On sait toutefois que le phénomène est temporaire, qu'il affecte surtout le cardinal rouge et le geai bleu (on signale aussi un cas chez un quiscale dont l'espèce n'a pas été déterminée) et qu'il se produit au cours de l'été et de l'automne, surtout en août et septembre, la période où ces deux oiseaux muent.

Même si ce type de «calvitie» est signalé chaque année, on ignore toujours les causes exactes du phénomène, indiquent les experts du célèbre laboratoire d'ornithologie de l'Université Cornell, à Ithaca, dans l'État de New York. On sait toutefois que le phénomène est temporaire, qu'il affecte surtout le cardinal rouge et le geai bleu (on signale aussi un cas chez un quiscale dont l'espèce n'a pas été déterminée) et qu'il se produit au cours de l'été et de l'automne, surtout en août et septembre, la période où ces deux oiseaux muent.

Une des hypothèses les plus vraisemblables veut qu'il s'agisse d'une mue inhabituelle affectant certains oiseaux juvéniles avant l'apparition de leur premier plumage d'hiver. Normalement, la mue est progressive et symétrique.

D'ailleurs la photo de M. Hannequart nous montre très bien que les plumes sont en train de repousser.

Il n'est pas impossible par ailleurs que l'alimentation ou des facteurs environnementaux soient être en cause. Les poux ou mites de plumes pourraient également provoquer ce genre de situation à la tête, l'endroit étant difficilement accessible au bec pour éliminer les intrus. Ces bestioles dévorent la base des plumes, provoquant leur chute en grand nombre si la population de parasites est élevée. Quand leur travail est terminé, elles doivent se trouver un nouvel hôte.