Située à plus de 3000 mètres d'altitude, la réserve du lac Qinghai est constituée par le plus grand lac d'eau salée à l'intérieur de la Chine et est située dans la province du même nom, dans le nord-est du pays. L'endroit est un important site de nidification pour les oiseaux migrateurs du sud-est asiatique, de la Sibérie, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. À la mi-mai, rapporte une dépêche de la Presse Canadienne, 1500 oiseaux avaient été victimes du virus, la plupart des oies barrées.

Située à plus de 3000 mètres d'altitude, la réserve du lac Qinghai est constituée par le plus grand lac d'eau salée à l'intérieur de la Chine et est située dans la province du même nom, dans le nord-est du pays. L'endroit est un important site de nidification pour les oiseaux migrateurs du sud-est asiatique, de la Sibérie, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. À la mi-mai, rapporte une dépêche de la Presse Canadienne, 1500 oiseaux avaient été victimes du virus, la plupart des oies barrées.

Si le virus a déjà été détecté parmi les oiseaux sauvages, aucun cas de transmission à l'homme n'a encore été observé. Comme les oiseaux du lac Qinghai voyagent sur des milliers de kilomètres, on craint qu'ils ne propagent la maladie là où elle est toujours absente, notamment en Inde, un pays régulièrement survolé en période migratoire.

Les virus détectés chez les migrateurs sont toutefois de souche différente de ceux qui ont affecté le Vietnam et la Thaïlande. Le virus de la grippe aviaire, le H5N1, est apparu en 2003 dans les fermes avicoles d'une dizaine de pays asiatiques, notamment la Chine, le Vietnam et la Thaïlande. La maladie se propage par contact avec la volaille. Les autorités médicales internationales craignent que le virus ne soit l'objet d'une mutation qui pourrait l'amener à se transmettre d'humain à humain, ce qui pourrait être le prélude à une catastrophe mondiale.