Par ailleurs, une lectrice qui demeure près du Saint-Laurent affirme que la même chose s'est produite chez elle, chez trois couples d'hirondelles. Elle demande si la canicule peut être en cause.

Par ailleurs, une lectrice qui demeure près du Saint-Laurent affirme que la même chose s'est produite chez elle, chez trois couples d'hirondelles. Elle demande si la canicule peut être en cause.

Interrogé sur le sujet, le biologiste Jean Gauthier, du Service canadien de la faune, estime que cela semble peu plausible, d'autant moins que l'espèce niche aussi à des endroits comme le nord du Texas, où le mercure est souvent très élevé. Plus encore, la chaleur permet l'émergence d'insectes, ce qui favorise les oiseaux.

Il faut plutôt regarder du côté du faucon émerillon, croit-il. Ce petit rapace est en pleine expansion au Québec, notamment en milieu urbanisé. Et il se nourrit d'oiseaux. On l'a vu, dit-il, s'installer près des dortoirs de martinets ramoneurs, où il fait d'excellentes chasses. Selon lui, le rapace n'a qu'à s'installer près des nichoirs des hirondelles pour faire des ravages. Mais cela reste à démontrer, ajoute-t-il. Hypothèse intéressante.

Autre drame, mais dans ma grange cette fois, où un couple d'hirondelles avait produit six petits. Voilà bien du monde dans un si petit nid. Si bien que j'ai découvert trois oisillons au sol, encore vivants. Sont-ils tombés accidentellement ou ont-ils été jetés hors du nid par les parents? Question sans réponse. Après leur avoir donné un peu d'eau et quelques morceaux de vermisseaux, j'ai remis les deux plus grassouillets dans leur nid. Quant au plus petit, je l'ai installé dans un bol tout près du nid, en souhaitant que les parents ne l'oublient pas. Ce dont je doute.