Une tondeuse manuelle, électrique ou à essence? Il faut prendre en considération la puissance bien sûr, mais aussi le poids, le bruit et l'odeur, la liberté de manipulation et la sécurité. Pour le prix, bien, il faudra faire avec... à moins d'attendre les soldes de fin de saison à l'abri d'un mur de végétation.
Une tondeuse manuelle, électrique ou à essence? Il faut prendre en considération la puissance bien sûr, mais aussi le poids, le bruit et l'odeur, la liberté de manipulation et la sécurité. Pour le prix, bien, il faudra faire avec... à moins d'attendre les soldes de fin de saison à l'abri d'un mur de végétation.
La tondeuse manuelle
Pour les «branchés» de la ville, dont le terrain est grand comme un mouchoir de poche, la manuelle des années 60 fait un retour en force. Pas de bruit, pas d'odeur. Un gazon coupé «franc» qui donne fière allure au parterre. «Ça coupe bien. Il y a moins de risque de maladies. Pour l'entretien, on la fait aiguiser une fois par année et c'est suffisant», nous signale Réjean Geoffrion, chez Pépinière Jasmin. On déboursera entre 100$ et 400$ pour cette machine de nos grands-pères qui fait un «flip flip flap flap» attendrissant. Si c'est un modèle plus cher, c'est sans doute parce que la fonction d'auto-aiguisage est inclue. Un peu lourd à manipuler certes, mais quasiment inusable. Et pour le rangement, un charme.
La tondeuse électrique
La tondeuse électrique -entre 150$ et 300$- a toujours sa clientèle attitrée. Avec ou sans fil? Là est la question. Si traîner un fil ne vous dérange pas... alors foncez. Ce qu'il faut avant tout c'est trouver le bon calibre de rallonge. Sinon, on peut endommager le moteur. Si on est craintif -malgré la double isolation des machines d'aujourd'hui- l'option tondeuse à batterie s'offre à vous. Il faut recharger la batterie après chaque utilisation ou savoir qu'elle a un degré d'autonomie d'environ une quarantaine de minutes. Une batterie vit entre trois et cinq ans. «Une tondeuse électrique, c'est moins bruyant que les tondeuses à moteur, c'est plus propre parce qu'il n'y a pas d'émanation, pas de manipulation. Il faut simplement nettoyer sous la cuve de temps en temps», assure Benoît Morin, partenaire chez Rona. Sur la plupart des modèles, on peut ajuster assez facilement la hauteur au moyen d'un levier. Pour le rangement, certaines tondeuses s'accrochent à la verticale.
La tondeuse à essence
Malgré les avantages des tondeuses manuelles et électriques, les tondeuses à essence sont encore très populaires. Pas de fil, très durable, grande liberté sur l'espace à couvrir. Mais il y a plus à faire pour l'entretien de base: l'essence à remplir, l'huile à changer et parfois les bougies. «C'est bruyant et désagréable pour les voisins, il y a des émanations de gaz, des odeurs de boucane, admet M. Morin. Mais maintenant l'industrie ne fabrique pratiquement plus que des moteurs quatre-temps moins polluants.» Évidemment, elles sont un peu plus chères -de 200$ à 700$-, mais la clientèle leur est fidèle. Soit parce que les gens ont peur des chocs électriques; peur de passer sur le fil ou peur du gazon mouillé. Le modèle à essence rejoint à la fois les plus jeunes, ceux qui ont des «bons bras», car parfois le démarreur manuel demande un effort. Toutefois, on peut opter pour un démarrage à clé qui fait la joie de tous. Et que dire du modèle autopropulsé qui peut s'ajuster à la vitesse de marche de l'utilisateur? Le bonheur dans le pré pour tous les jardiniers!
Un sac ou pas?
Il y a deux écoles. Laisser le gazon coupé sur le terrain ou tout ramasser dans un sac. Évidemment, si le terrain est petit et l'herbe courte, on peut laisser les résidus sur le sol sans problème. Cela sert alors d'engrais. Pour les grands terrains ou si l'herbe est très longue, il est fortement conseillé de nettoyer. Encore-là, il faut vérifier auprès de sa municipalité, car certaines commencent à exiger qu'on laisse le gazon coupé sur les parterres.