Électriques, sans fil, silencieux et surtout sans opérateur, les robots de jardin distribués par Robotshop.ca font tout le travail à votre place! «C'est un peu le futur», admet Mario Tremblay, président-fondateur de l'entreprise de robotique basée à Laval.

Électriques, sans fil, silencieux et surtout sans opérateur, les robots de jardin distribués par Robotshop.ca font tout le travail à votre place! «C'est un peu le futur», admet Mario Tremblay, président-fondateur de l'entreprise de robotique basée à Laval.

«Après le lave-vaisselle et la balayeuse autonome, il s'agit de l'appareil qui nous permet d'acquérir plus de temps libre!» Disponibles au Canada depuis un peu plus de cinq ans, les R2D2 du jardin entament leur deuxième été en sol québécois.

Une fois programmés, l'Ambrogio Evolution de Zucchetti et les modèles offerts par Friendly Robotics se mettent en fonction selon l'horaire établi et couvrent la totalité de la zone de travail, selon un patron aléatoire ou en spirale. Ils demeurent en piste grâce à un câble qui peut être enfoui et qui délimite le périmètre du terrain, par un champ magnétique. Sinon, ses capteurs de contacts l'empêchent de faire des faux pas, histoire d'épargner les arbustes et le bac à sable de junior. Étanches, certains modèles retourneront d'eux-mêmes à leur base, en cas de pluie.

Pouvant entrer en action deux heures à la fois, deux fois par jour, l'Evolution couvre à ce rythme un territoire de plus de 32 000 pieds carrés par semaine. Il ira lui-même se charger au besoin, avant de reprendre le boulot. Au-delà de cette superficie, il faudra envisager d'utiliser plusieurs robots ou un autre type de tondeuse, plus conventionnel.

Situation semblable si la pente du terrain dépasse les 27 degrés, ce qui aura pour effet de stopper le robot. Une fonction qui se veut un élément de sécurité, advenant le cas où l'on tenterait de lever l'appareil ou pour éviter les renversements. Dès lors, l'entrée d'un code deviendra nécessaire pour remettre le robot en marche. De quoi dormir sur ses deux oreilles, si on craint un «enlèvement» de la part d'un voisin jaloux!

Parce qu'il faut le concéder, le joujou n'est pas donné. Entre 1800 $ et 2900 $, dépendamment de la marque et du modèle. Enfin, ne dit-on pas que le temps, c'est de l'argent? De toute façon, le prix d'achat ne semble pas refroidir l'intérêt pour ces jardiniers électroniques, disponibles en ligne dans le site de Robotshop.ca. «Ça se vend très bien», garantit M. Tremblay, qui depuis deux ans laisse son robot italien faire la sale besogne dans sa cour.

Pour le spécialiste de la robotique, l'avenir est là. «Dans 10 ou 15 ans, ceux qui vont pousser des tondeuses seront d'une espèce en voie de disparition!» Et ça, il faut l'admettre, personne ne va s'en plaindre!