Ainsi, vous devriez trouver beaucoup de rosiers en fleurs sur le marché, et ce, dans toute la gamme des couleurs: rouge, rose, blanc, jaune, orange, bicolore, peut-être même lavande (couleur rarissime chez les rosiers).

Ainsi, vous devriez trouver beaucoup de rosiers en fleurs sur le marché, et ce, dans toute la gamme des couleurs: rouge, rose, blanc, jaune, orange, bicolore, peut-être même lavande (couleur rarissime chez les rosiers).

La plupart des rosiers vendus ces temps-ci sont des rosiers polyanthas ou des rosiers miniatures, soit des rosiers de taille plus limitée que la plupart des rosiers de jardin et aux tiges plus minces. Si vous devez choisir, sachez que les rosiers polyanthas, bien que plus rustiques que les rosiers hybrides de thé, grandifloras et floribundas, ne sont pas toujours très rustiques sous notre climat: une protection hivernale s'imposera si maman veut le garder en pleine terre.

Les rosiers miniatures, par contre, même s'ils sont souvent vendus dans la section des plantes d'intérieur, sont habituellement rustiques en zone 4 et même très souvent en zone 3 sans protection hivernale.

Recherchez de préférence une plante portant beaucoup de boutons floraux mais relativement peu de fleurs épanouies, gage d'une longue floraison à venir. Et préférez une plante avec un beau feuillage propre, sans taches ni feuilles jaunes.

Où le placer?

Vous avez trois choix: en pleine terre, sur le balcon ou à l'intérieur.

Si vous avez des plates-bandes ou du moins un espace «jardinable» en pleine terre, au plein soleil ou presque, c'est l'idéal. Vous pouvez profiter de votre rosier dans la maison pendant deux ou trois semaines puis, quand la floraison commencera à fléchir, il sera temps de l'acclimater à l'extérieur. Placez-le à l'ombre pendant trois ou quatre jours, puis trois ou quatre jours à la mi-ombre, puis une journée ou deux au plein soleil. Si, durant ce temps, on annonce du gel, rentrez le rosier pour la nuit. (Le rosier tolère le gel, mais cela peut endommager son feuillage ou ses fleurs.)

Une fois acclimaté, enlevez le pot, maintenant la motte de racines intacte, et plantez le rosier dans un trou de la même profondeur que la motte mais deux fois plus large, saupoudrant les racines de mycorhizes pour assurer une bonne reprise. Si votre sol est naturellement riche, il n'y a pas lieu d'ajouter de matière organique. Arrosez bien après la plantation et appliquez un paillis de 7 à 10 cm d'épaisseur sur tout le secteur: il aidera à conserver le sol plus frais et à prévenir la sécheresse. Aussi, les rosiers paillés souffrent beaucoup moins souvent de maladies et d'insectes.

À la fin de l'automne (après la chute des feuilles des arbres), il faudra protéger le rosier polyantha en le buttant et le recouvrant d'un cône à rosier. Aucune protection n'est nécessaire pour le rosier miniature.

Maman n'a pas de terrain, mais a un balcon? Elle peut alors conserver son rosier à l'extérieur pour l'été. Plus la plante a du soleil, plus elle fleurira. Par contre, plus de soleil veut dire plus d'arrosages. Il peut être nécessaire d'arroser quotidiennement par période de grosse canicule. Il n'est pas possible de conserver un rosier sur un balcon durant l'hiver. Idéalement, maman le fera planter, dans son pot, ailleurs, puis le récupérera l'été suivant. Alternativement, on peut le conserver pour l'hiver dans une chambre froide ou même un garage à peine chauffé.

Maman n'a ni balcon ni terrain? Maintenir un rosier à l'intérieur n'est pas impossible, mais cela demande plus d'attention. Les rosiers miniatures, surtout, peuvent vivre plusieurs années à l'intérieur (les polyanthas se cultivent mal à l'intérieur à cause de leur taille excessive). Placez le rosier au plein soleil, l'arrosant au besoin pour que le terreau ne s'assèche pas complètement. Une fois par semaine, amenez la plante à l'évier ou sous la douche et rincez bien son feuillage, cela pour prévenir les araignées rouges qui autrement dévoreraient le rosier en peu de temps.