Saviez-vous qu'il y avait aussi des oies bleues? Elles sont plus rares, quelques dizaines seulement parmi les milliers qui nous fréquentent, mais elles sont faciles à repérer.

Saviez-vous qu'il y avait aussi des oies bleues? Elles sont plus rares, quelques dizaines seulement parmi les milliers qui nous fréquentent, mais elles sont faciles à repérer.

L'oie bleue a la tête blanche, une partie du cou blanc et le reste de son corps est gris bleu très foncé. Quand il y en a une parmi les «standards», vous ne pouvez pas la rater. Et n'ayez crainte, il n'y a pas de danger de la confondre avec une immature, elle est beaucoup plus foncée.

Dans la grande famille de l'oie des neiges, il y a deux catégories: la grande oie des neiges qui nous est la plus familière et la petite oie des neiges qui se mêle à l'autre catégorie, mais en moins grande quantité.

Chez la petite oie des neiges, on sait depuis longtemps que cette sous-espèce compte deux phases de coloration: la blanche et la bleue. On sait que la colonie qui niche dans l'est de l'Arctique canadien compte une forte proportion d'oies bleues. Par contre, chez les petites oies dont le territoire est plus à l'ouest, il n'y en a à peu près pas.

On a longtemps pensé que cette oie bleue n'appartenait qu'à la famille de la petite oie, mais on a découvert des oies bleues de beaucoup plus grande taille qui faisaient partie de la colonie des grandes oies des neiges qui niche à l'île Bylot. On a donc bien établi que cette forme de coloration bleue existait bel et bien chez la grande oie des neiges, mais en beaucoup moins grand nombre que chez sa cousine la petite oie. On parle d'environ 1 % par rapport à 70 % dans l'aire de nidification de la petite oie des neiges à l'ouest de la baie James.

Gardiennes de sécurité

Quand vous observerez les oies qui sont en train de se nourrir sur le bord du fleuve, remarquez bien une chose: il y a les oies qui mangent et il y a les oies qui font le guet.

Celles qui mangent ont la tête plantée dans la vase à la recherche des fameux scirpes et celles qui font le guet ont la tête bien droite et surveillent dans toutes les directions.

Au moindre danger, elles déclenchent l'alerte et si le danger se fait grandissant, tout le monde décolle sur-le-champ.

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Références:

- Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, Austin Reed. Service canadien de la Faune.

- Faune et flore du pays

- Les Oiseaux du Québec et de l'est du Canada, Fred J. Alsop III

- Guide des oiseaux de l'est de l'Amérique du Nord, Donald et Lilian Stokes