Mais le 21 février, le gendarme fédéral des pesticides, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, a conclu que «le 2,4-D employé pour traiter les pelouses et le gazon en plaques ne présentait pas de risque inacceptable lorsqu'il était utilisé selon le mode d'emploi sur l'étiquette».

Mais le 21 février, le gendarme fédéral des pesticides, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, a conclu que «le 2,4-D employé pour traiter les pelouses et le gazon en plaques ne présentait pas de risque inacceptable lorsqu'il était utilisé selon le mode d'emploi sur l'étiquette».

Mais le 2,4-D demeure sur la liste des substances restreintes par Québec et par plusieurs règlements municipaux. Le Québec suivra-t-il? Non, selon Michel Vallières, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. «Le 23 février dernier, le ministre a indiqué que ce n'était pas dans son intention», dit-il.

Pour l'industrie, le message est clair: «On a jusqu'en décembre pour convaincre le ministre Mulcair de rétablir le 2,4-D», affirme Jean Baillargeon, porte-parole de l'Association des services en horticulture ornementale du Québec.

Mais les opposants aux pesticides n'ont pas dit leur dernier mot. «Le fédéral dit que le 2,4-D est sans danger s'il est utilisé selon les instructions, dit Edith Smeesters, de la Coalition pour une alternative aux pesticides. Mais on ne voit personne enfiler des gants imperméables et un masque UréeCe avant de l'utiliser. C'est impossible à contrôler.»