Ces derniers étaient d'ailleurs particulièrement en voix, notamment ce bruant à gorge blanche et ce bruant chanteur, qui donnaient leurs premiers concerts de la saison dans mon patelin. Mais la grande surprise est survenue lundi. Presque au même moment, les hirondelles bicolores et les hirondelles rustiques sont arrivées chez moi pour inspecter les lieux et s'assurer que l'endroit est toujours accueillant.

Ces derniers étaient d'ailleurs particulièrement en voix, notamment ce bruant à gorge blanche et ce bruant chanteur, qui donnaient leurs premiers concerts de la saison dans mon patelin. Mais la grande surprise est survenue lundi. Presque au même moment, les hirondelles bicolores et les hirondelles rustiques sont arrivées chez moi pour inspecter les lieux et s'assurer que l'endroit est toujours accueillant.

Les hirondelles rustiques ont donc exploré leur grange préférée, mais les bicolores ont dû se montrer plus patientes, le temps que j'installe rapidement mes nichoirs. Quelques minutes plus tard, la tournée des logements commençait.

J'attends toujours qu'elles se pointent le bec pour installer mes cabanes, afin d'éviter que les moineaux ne les occupent toutes. D'ailleurs, l'un des nichoirs sur un arbre a vite été adopté par l'un d'eux. Curieusement, chez moi, les moineaux semblent moins nombreux que dans le passé. Quant aux hirondelles noires, elles se font toujours attendre.

Par ailleurs, les flaques d'eau dans les champs abandonnés accueillent de nombreux canards ces temps-ci. Plusieurs palmipèdes profitent aussi de l'occasion pour visiter les piscines de banlieue, parfois en vue de nicher tout près, comme cela se produit à l'occasion.

Par exemple, mercredi dernier, un couple de colverts s'est attardé une bonne trentaine de minutes sur le rebord de la piscine hors terre de Pierre-Vincent Plante, de Pointe-Claire, sans doute pour examiner si les lieux étaient propices pour élever sa petite famille. «En dépit du temps pluvieux et froid, ce fut mon petit bonheur de la journée», dit-il.