Il est assez peu répandu auprès des particuliers, note Isabelle Labrecque de chez Concept Piscine Design, de Val-Bélair. Cependant, les municipalités et les institutions l'emploient. Les utilisateurs, eux, ne le savent pas, mais n'en ressentent pas moins un bien-être sûr.

Il est assez peu répandu auprès des particuliers, note Isabelle Labrecque de chez Concept Piscine Design, de Val-Bélair. Cependant, les municipalités et les institutions l'emploient. Les utilisateurs, eux, ne le savent pas, mais n'en ressentent pas moins un bien-être sûr.

Mme Labrecque estime qu'entre 2 % et 3 % des propriétaires de piscine disposent de cet équipement. Et ils s'en félicitent, selon elle.

«Or, je n'en connais aucun qui voudrait s'en départir. Il procure tous les bienfaits de l'eau de mer sans l'inconvénient d'une forte salinité puisqu'elle s'accorde à celle du corps», plaide-t-elle. Le taux de sel, rappelle-t-on, est 15 fois inférieur à celui de l'eau de mer.

Mme Labrecque insiste: ce procédé réduit considérablement l'usage du chlore.

Sel

En fait, explique-t-elle, du sel est mis dans l'eau au début de la saison jusqu'à 3000 parties par million (ppm). L'eau saline passe dans une «cellule de conversion» entre des lames de titane couvertes d'oxyde. Par électrolyse, donc, le sel est converti en chlore. Une fois son travail de purification fait, il redevient sel soluble tout prêt à reprendre le cycle.

Durant les grandes chaleurs et du fait d'un grand nombre de baigneurs ou de bains plus fréquents, on augmente l'apport «d'agents purifiants» conformément aux prescriptions d'un appareil de contrôle informatisé qui analyse sans cesse la nature et les mouvements de l'eau.

Avantages: irritation presque inexistante des yeux; impression de douceur sur l'épiderme et les cheveux; radiation des bactéries et des algues; nulle odeur de chlore; pH de l'eau presque identique à celui du corps; ne décolore pas les vêtements de bain; faible consommation d'électricité; dispositif autonettoyant; pas de produits chimiques à manipuler et stocker.

On trouve d'ordinaire le système sous deux marques: Cubby et Lectranator. Le panneau de contrôle de la seconde est à affichage numérique. Il indique, entre autres, la température de l'eau, le taux de sel, la quantité à ajouter s'il y a lieu et le débit. C'est le gros luxe.

Le prix d'un «chlorateur eau/sel» varie de 1900 $ à un peu plus de 3000 $, installation comprise. «Vous déménagez, vous l'apportez et l'installez sur l'autre piscine, hors sol ou creusée, ou le spa qui vous attend», détaille Mme Labrecque.

Si le confort «douillet» dans la piscine se paie, il dure longtemps, semble-t-il, et se transporte. On ne l'abandonne pas derrière soi à l'acheteur qui se tiendrait pour veinard.

Bien entendu, de dire le président et directeur général de Concept Piscine Design de Val-Bélair, Tony Lepage, un particulier qui s'offre une piscine de 3000 $ ne va généralement pas se pourvoir d'un pareil système. Quoiqu'il qu'il puisse envisager se l'offrir une année subséquente.

Mais un autre qui a les moyens d'une piscine creusée de 20 000 $ voire plus trouvera que la chloration «eau/sel» par électrolyse va de soi. Bien sûr, il ne le regrettera pas.