C'est l'ivresse printanière: l'odeur du sol qui se réchauffe, le chant des merles, des carouges, des quiscales, le concert cacophonique des outardes, les crocus et les tulipes qui pointent leur nez, les hémérocalles qui commencent à pousser et ces quelques pensées qui ont survécu à l'hiver.

C'est l'ivresse printanière: l'odeur du sol qui se réchauffe, le chant des merles, des carouges, des quiscales, le concert cacophonique des outardes, les crocus et les tulipes qui pointent leur nez, les hémérocalles qui commencent à pousser et ces quelques pensées qui ont survécu à l'hiver.

La saison froide ne semble pas avoir été trop difficile pour nos plantes; les bourgeons d'arbustes n'ont pas souffert de la sécheresse hivernale. Du moins c'était le cas en fin de semaine dernière. Heureusement, aucun lapin ne s'est attaqué à mes azalées, cet hiver, et la floraison s'annonce exceptionnelle.

Autre fait encourageant. Les deux nouvelles et jolies espèces de sarracénies, installées dans mon petit étang, semblent en pleine forme même si on m'a indiqué qu'elles n'étaient pas rustiques. Je vous en reparle.