Né en 1880 à Graefenroda (est de l'Allemagne), il n'est sans doute plus produit de manière traditionnelle que par un seul atelier, celui de Reinhard Griebel. Disposant de quelque 350 modèles, il fabrique près de 10 000 unités par année, qu'il exporte notamment en France, en Scandinavie et aux États-Unis.

Né en 1880 à Graefenroda (est de l'Allemagne), il n'est sans doute plus produit de manière traditionnelle que par un seul atelier, celui de Reinhard Griebel. Disposant de quelque 350 modèles, il fabrique près de 10 000 unités par année, qu'il exporte notamment en France, en Scandinavie et aux États-Unis.

Les prix varient de 8,50 euros (environ 13$ CDN) pour un nain standard à 145 euros (environ 230$ CDN) pour le nain «géant» de 55 cm avec parapluie, en passant par 32 euros (50$ CDN) pour le nain de jardin gisant dans son sang, poignard dans le dos, modèle conçu spécialement pour les réfractaires absolus.

La population de nains de jardin en Allemagne est estimée à au moins 18 millions, même si la presse a parfois évoqué le chiffre de 25 millions de sujets.

Toutefois, le plus fiable des instituts allemand de sondage, Allensbach, note que le nain n'est plus aussi populaire qu'il l'était. Alors qu'en 1956, 58% des Allemands le trouvaient «in», ils n'étaient plus que 30% à être de cet avis en 2000.

Les inconditionnels peuvent se consoler en venant à la «Fête des nains de jardin», un programme culturel et musical qui se tient chaque été à Graefenroda.

L'AIPNJ, partie en guerre contre le Front de libération des nains de jardin (FLNJ) qui sévit en France, a son siège à Bâle en Suisse, et affirme être représentée «sur quatre continents».

Son président, le «professeur en nanologie» Fritz Friedmann, se bat aussi contre les prises d'otage ou les «pulvérisations» de nains de jardin.

Enfin, il dénonce ceux qui comparent «tel ou tel homme politique» à un nain de jardin, affirmant qu'il s'agit le plus souvent d'une insulte à l'égard du second.