Sophie Masson, 38 ans, et Daniel Andreani, 42 ans, vivent à Laval avec leur fille Charlie et leur fils Zakk dans une maison bien spéciale...

Q Vous habitez dans une maison d'architecte. Comment l'avez-vous trouvée?

R En surfant sur MLS. Avec de jeunes enfants, nous voulions nous rapprocher de nos parents et éviter d'avoir à passer par les autoroutes. Nous sommes près du pont Papineau.

 

Q Pourriez-vous la décrire?

R Elle a été bâtie en 1967 par les architectes Poulin et Ayotte. C'est une maison californienne à toit plat. Le revêtement extérieur est en brique et en bardeau de cèdre. Le demi-sous-sol est fenêtré sur toute la longueur et il y a beaucoup de fenêtres. Une seule donne sur la façade, ce qui assure beaucoup d'intimité. Nous avons trois cours disséminées tout autour de la maison et elles sont cloisonnées de telle sorte que les voisins ne peuvent nous voir. L'une est accessible de la piscine intérieure, derrière la maison. Une deuxième est adjacente au séjour. Des haies de cèdre forment un U autour de la troisième cour, adjacente à la cuisine. Nous avons rénové la cuisine et les salles de bains, mais nous avons décidé de garder des caractéristiques très «années 60» de cette maison comme le plafond en stuc. L'ancien propriétaire, unmédecin, y avait son cabinet.

Q Quels commerces et services appréciez-vous le plus dans votre quartier ?

R Il y a une très grande communauté italienne, alors côté bouffe, nous sommes assez choyés. À moins de 20 minutes de marche, l'épicerie fine La Charcutière vend des produits frais. Près de l'école de ma fille, j'ai découvert récemment l'Intermarché Palumbo et sa pâtisserie Pagel. Cette épicerie me rappelle Milano: il y a des figues, des biscuits importés d'Italie, plein d'olives. Le service est chaleureux. Nous avons aussi accès à une quincaillerie et au centre commercial Duvernay, pratique quand on veut faire ça vite (épicerie, pharmacie, SAQ nouvellement rénovée, cordonnier, librairie, animalerie...). C'est bien, Duvernay, parce qu'il y a une multitude d'écoles privées dans un rayon de trois kilomètres. À cinq minutes de voiture, le Centre de la nature est un lieu idéal pour les enfants, avec un étang, une fermette, une serre, de la glissade, des pistes de ski de fond. Les enfants aiment bien aller à la pataugeoire de la piscine municipale Jacques-Boubon. Des terrains de tennis sont souvent accessibles dans les parcs avoisinants. Et le charmant parc de l'Île-de-la- Visitation est à 30 minutes de vélo en prenant les ponts Pie-IX ou Viau, ou à cinq minutes d'auto.

Q Quels sont vos autres déplacements motorisés ?

R Nous utilisons deux voitures pour aller au boulot, au resto, voir des spectacles. Notre vie professionnelle et sociale se passe principalement à Montréal. Quand il y a de grosses tempêtes de neige, je prends un autobus vers la station de métro de Laval.

Q Qu'est-ce qui manque à Duvernay, selon vous ?

R De petites rues commerciales sympathiques pour flâner, avec des boutiques de décoration, des buvettes, des restos qui ont une âme. Il y a assurément trop de bannières ici. Il manque d'arbres, de belles maisons et de culture esthétique, mais cela n'est pas propre à la banlieue, c'est partout au Québec: on y va pour la facilité économique. C'est le festival du recouvrement en vinyle et des clôtures en PVC!