Démodés et résolument européens ? Détrompez-vous : on trouve aujourd’hui encore des cabinets de curiosités chez des passionnés québécois, jouant sur les ambiances et configurations pour créer chez eux d’étranges petites expositions, charmantes ou frissonnantes. Incursion inspirante dans des chaumières où furent injectées des doses d’incongruité.

Le poisson-volant nageant dans sa bouteille de formol me médusait. « Il te plaît ? Je te le donne ! », avait lancé mon grand-père, l’extrayant de son bureau où fourmillaient une foule de bizarreries. Des décennies plus tard, j’appris qu’un nom existait pour ce lieu mystérieusement merveilleux : cabinet de curiosités.

De quoi s’agit-il ? De petites collections privées, ancêtres des musées, regroupant des objets naturels et des artefacts inusités dans un meuble ou une pièce : animaux exotiques conservés, minéraux rares, trouvailles archéologiques énigmatiques, etc. Très populaires dès la Renaissance, ils épataient la galerie ou étanchaient une soif de connaissance, surtout en Europe. Mais ici ? « Au Québec, pas de riches aristocrates invitant leurs pairs au château familial pour montrer avec fierté leurs récentes acquisitions », indiquait-on lors de l’exposition Dans la Chambre des merveilles, présentée en 2019 et 2020 à Pointe-à-Callière ; même si plus tard, des Québécois se sont inspirés des « foires de monstres » (freak shows) à l’américaine ou ont exposé leurs découvertes glanées sur le continent, comme Pierre Chasseur.

Aujourd’hui, trouve-t-on au pays des espaces consacrés à de douces folies ? La réponse est oui ! Malgré de petits écarts par rapport à l’approche traditionnelle, certains ont confectionné des collections très personnelles. En voici un trio de styles variés, suivi de petits conseils pour qui souhaiterait s’amuser à en monter.

Petits objets, grandes histoires

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Stéphane Feuilloley

  • On y trouve des fragments authentiques de météorites tombées sur Terre.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    On y trouve des fragments authentiques de météorites tombées sur Terre.

  • Tout comme des instruments scientifiques anciens un peu inquiétants : écarteur de côtes, forceps, scie à os, adénotome et diverses pinces.

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    Tout comme des instruments scientifiques anciens un peu inquiétants : écarteur de côtes, forceps, scie à os, adénotome et diverses pinces.

  • Un morceau de la couverture de survie de Buzz Aldrin lors de sa mission sur Apollo 11. Pour s’assurer de son authenticité, le collectionneur a vérifié que le vendeur était bien celui qui avait acheté aux enchères la couverture entière. Après s’être assuré que celui-ci était fiable et reconnu dans le milieu, il a procédé à l’acquisition.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Un morceau de la couverture de survie de Buzz Aldrin lors de sa mission sur Apollo 11. Pour s’assurer de son authenticité, le collectionneur a vérifié que le vendeur était bien celui qui avait acheté aux enchères la couverture entière. Après s’être assuré que celui-ci était fiable et reconnu dans le milieu, il a procédé à l’acquisition.

  • M. Feuilloley est un passionné… qui aime bien rigoler. Il a créé une section Fantastica avec de « faux » objets qui relèvent des mythes et légendes : du crin de licorne (à gauche), l’oreille de Van Gogh (« c’est une blague, bien sûr ! », s’esclaffe le collectionneur) ou une sirène de Fidji, un amalgame de singe et de poisson, un classique des cabinets de curiosités d’antan. L’histoire de cette dernière est étonnante, remontant à une vieille et étrange coutume de pêcheurs japonais, avant d’être récupérée par les « foires de monstres ».

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    M. Feuilloley est un passionné… qui aime bien rigoler. Il a créé une section Fantastica avec de « faux » objets qui relèvent des mythes et légendes : du crin de licorne (à gauche), l’oreille de Van Gogh (« c’est une blague, bien sûr ! », s’esclaffe le collectionneur) ou une sirène de Fidji, un amalgame de singe et de poisson, un classique des cabinets de curiosités d’antan. L’histoire de cette dernière est étonnante, remontant à une vieille et étrange coutume de pêcheurs japonais, avant d’être récupérée par les « foires de monstres ».

  • Un fragment du linceul de Charles Manson. Ça, c’est bizarre !

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Un fragment du linceul de Charles Manson. Ça, c’est bizarre !

  • Une pointe de flèche grecque en bronze, datant du Ve au IIIe siècle av. J.-C.. L’objet est bien mis en valeur dans un cadre en verre moderne.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Une pointe de flèche grecque en bronze, datant du Ve au IIIe siècle av. J.-C.. L’objet est bien mis en valeur dans un cadre en verre moderne.

  • Un morceau du col roulé de feu Steve Jobs. Le redoutable homme d’affaires d’Apple n’aura pas vendu que des iPhone, mais aussi des « iCols » !

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Un morceau du col roulé de feu Steve Jobs. Le redoutable homme d’affaires d’Apple n’aura pas vendu que des iPhone, mais aussi des « iCols » !

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Ce n’est pas bien grand, chez Stéphane Feuilloley. C’est pourquoi il se concentre depuis cinq ans sur les curiosités de petit gabarit, classées sur une douzaine d’étagères dans son entrée. Mais derrière cette multitude de menus objets se cachent de vastes et trépidantes histoires : en vrac, un morceau de la couverture de survie de Buzz Aldrin, des météorites lunaires et martiennes, du poil de mammouth, un fragment du col roulé de Steve Jobs, un morceau de charbon du Titanic, et on en passe !

Fanatique des musées publics aux intérêts éclectiques, M. Feuilloley se plaît surtout à tirer les fils de sa collection insolite pour en dérouler le passé. « Je vais faire des recherches supplémentaires pour en savoir davantage. Par exemple, j’ai un morceau de trinitite, minéral durci par la première bombe atomique américaine, dont je voulais connaître toute l’histoire : comment, quand et où elle a explosé », illustre-t-il.

Chaque étagère est consacrée à un thème, fidèle aux catégories traditionnelles (voir plus bas), mais cet amateur de films d’horreur n’a pas hésité à ajouter des divisions, comme fantastica. Car s’il se veut très sérieux sur l’authenticité des pièces historiques – il ne fait affaire qu’avec des vendeurs très reconnus dans le milieu –, il s’amuse à glisser dans le lot quelques farces et excentricités fictives : du crin de licorne, une sirène de Fidji (tête de singe raccommodée sur un corps de poisson) ou une (fausse) oreille de Van Gogh. « J’essaie de créer un monde autour, comme avec la sirène fidjienne, derrière laquelle il y a toute une histoire », explique-t-il.

Souvent, il rebrasse la collection, découvre de nouveaux détails, des pistes. « Visiter un musée, pour moi, c’est un évènement, et j’essaie de reproduire ce plaisir-là chez moi », dit-il, soulignant que même ses invités les plus troublés finissent toujours par y trouver un intérêt. L’art d’éveiller... la curiosité !

Fantastiques insectes

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André Éthier

  • Les cadres, achetés ou fabriqués par ses soins, constituent la ligne de force de son installation. Notez également comment la niche dans le mur a été exploitée pour exposer des fossiles, et comment le crépi unifie le tout.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Les cadres, achetés ou fabriqués par ses soins, constituent la ligne de force de son installation. Notez également comment la niche dans le mur a été exploitée pour exposer des fossiles, et comment le crépi unifie le tout.

  • Araignée, scarabées, papillons, alouette. Les insectes effraient certains observateurs, mais il faut avouer qu’ils sont dotés de formes et couleurs incroyables.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Araignée, scarabées, papillons, alouette. Les insectes effraient certains observateurs, mais il faut avouer qu’ils sont dotés de formes et couleurs incroyables.

  • Une patte d’ours des cavernes fossilisée, une des fiertés de la collection de M. Éthier. Notez la planche en bois et les chaînes pour bien la mettre en valeur.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Une patte d’ours des cavernes fossilisée, une des fiertés de la collection de M. Éthier. Notez la planche en bois et les chaînes pour bien la mettre en valeur.

  • Une mâchoire fossilisée

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Une mâchoire fossilisée

  • Des papillons exotiques brillent de mille feux derrière les vitrines.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Des papillons exotiques brillent de mille feux derrière les vitrines.

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Il y a 25 ans, André Éthier a isolé des chenilles qui rongeaient son persil. Peu après ont éclos non seulement des papillons, mais surtout une dévorante passion, récoltant toujours plus d’insectes insolites, dans la nature ou... sur eBay. Aujourd’hui, son bureau est garni d’un essaim de cadres où sont exhibées ses trouvailles intrigantes : scarabées, araignées, phasmes, scorpions, de tous coloris et gabarits. On y trouve aussi toutes sortes de fossiles et de crânes, comme une patte d’ours des cavernes fossilisée ou des répliques d’ossements de dinosaures.

« J’ai toujours été attiré par les choses scientifiques. Mais aussi fasciné par les laboratoires bizarroïdes de savants fous qu’on voyait dans les vieux films », confesse ce camionneur de métier. Au risque de passer lui-même pour un docteur maboul ? « La plupart des gens adorent, d’autres sont un peu plus répugnés. C’est leur droit, je comprends qu’on puisse ne pas aimer une tarentule, même si, moi, je trouve ça magnifique », philosophe-t-il.

M. Éthier a lui-même fabriqué certains des cadres de bois et de verre pour y regrouper ses insectes, ainsi qu’un lutrin à vitrine où il dispose des curiosités marines, telle une mâchoire de requin.

Dans ses récoltes, il porte un souci particulier à la légalité, se résignant par exemple à laisser tranquille ce crâne de phoque trouvé dans un parc national. Sa passion a en revanche outrepassé son bureau, puisque têtes animales, taxidermies et fossiles ont envahi plusieurs autres pièces de sa demeure.

« Vingt-cinq ans après, je ne m’en tanne pas. Il y a tellement de couleurs et de variétés chez les insectes, ça me fascine », dit-il.

Une question d’ensemble, en famille

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Karine Paradis

  • De l’écorce qui ressemble à un parchemin, parfait pour compléter une section sur le thème de la piraterie, aux côtés de belles bouteilles récupérées et d’un crochet de pirate sous verre fait maison. Elle illustre surtout le côté personnel très important des cabinets modernes : « Ces écorces me rappellent mes 15 années d’animation scoute et toutes les chasses au trésor que j’ai organisées au fil des ans », souligne Mme Paradis.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    De l’écorce qui ressemble à un parchemin, parfait pour compléter une section sur le thème de la piraterie, aux côtés de belles bouteilles récupérées et d’un crochet de pirate sous verre fait maison. Elle illustre surtout le côté personnel très important des cabinets modernes : « Ces écorces me rappellent mes 15 années d’animation scoute et toutes les chasses au trésor que j’ai organisées au fil des ans », souligne Mme Paradis.

  • L’inquiétant masque des médecins de la peste d’autrefois. Il a été fabriqué par Mme Paradis pour son fils amateur du jeu Fortnite (il s’agit de l’une des personnalisations disponibles) à l’occasion de l’Halloween. Il lui a demandé beaucoup de travail, et plutôt que de le remiser dans une boîte une fois la fête passée, elle préfère l’idée de l’exposer dans la salle familiale.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    L’inquiétant masque des médecins de la peste d’autrefois. Il a été fabriqué par Mme Paradis pour son fils amateur du jeu Fortnite (il s’agit de l’une des personnalisations disponibles) à l’occasion de l’Halloween. Il lui a demandé beaucoup de travail, et plutôt que de le remiser dans une boîte une fois la fête passée, elle préfère l’idée de l’exposer dans la salle familiale.

  • Karine Paradis et ses enfants trouvent parfois de petites choses simples de la nature, comme ce nid d’hirondelle avec un œuf éclos, déniché en déneigeant une haie. Oh, rien de foncièrement rare ou extraordinaire, mais le plaisir ne réside-t-il pas souvent dans la simplicité ?

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Karine Paradis et ses enfants trouvent parfois de petites choses simples de la nature, comme ce nid d’hirondelle avec un œuf éclos, déniché en déneigeant une haie. Oh, rien de foncièrement rare ou extraordinaire, mais le plaisir ne réside-t-il pas souvent dans la simplicité ?

  • Designer d’intérieur de formation, Mme Paradis fait des expériences d’artisanat. Ici, le résultat de tests de teinture de tissu avec des bleuets et de la rouille.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Designer d’intérieur de formation, Mme Paradis fait des expériences d’artisanat. Ici, le résultat de tests de teinture de tissu avec des bleuets et de la rouille.

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Un cabinet de curiosités doit-il nécessairement exposer des objets historiques, exceptionnels, parfois sinistres ? Pas forcément, celui de Karine Paradis étant particulièrement lumineux et réussi. Dans la salle de jeu familiale, elle a mis à profit de belles bibliothèques en pin pour y disposer les éléments de sa maison qu’elle ne savait où mettre ailleurs. Inspirée par des photos de tels cabinets sur Facebook, elle a cherché à en reproduire l’ambiance.

Sur les étagères, réparties en trois sections, on trouve de petites pièces naturelles admirables collectées dans la nature (écorces, bois, nids, pierres, etc.), de belles bouteilles, de vieilles boîtes à musique, mais aussi des morceaux de costumes d’Halloween fabriqués par Mme Paradis pour ses enfants, chagrinée de les remiser si vite une fois la fête finie : un masque de médecin de la peste, inspiré du jeu Fortnite, ou un crochet de pirate sous cloche de verre.

« Pour moi, un cabinet de curiosités, ça doit nous ressembler. Tous ces objets me parlent, me rappellent quelque chose à moi ou à mes enfants », indique la résidante de Nicolet.

Ne cherchant pas à suivre les règles traditionnelles, cette designer de formation a préféré s’appuyer sur la disposition des éléments pour créer un effet. « Ce n’est pas tant les objets étranges qui m’intéressent que l’esthétique des cabinets, l’ensemble de l’arrangement. J’aime regrouper les objets par trois, de différentes tailles, en jouant avec les volumes », explique-t-elle. Des projets d’harmonisation sont d’ailleurs en l’air : fauteuil assorti, papier peint texturé, portes à repeindre.

Monter son cabinet

Il y a certes une coutume, mais nul n’est contraint de la suivre à la lettre. La marge de manœuvre créative permet d’aboutir à de belles réalisations personnalisées.

Les supports

  • Les collections peuvent être très variées, comme elles peuvent se concentrer sur certains objets particuliers. Chez Thomas Csano, on trouve plusieurs endroits consacrés à des éléments particuliers. Ici, une collections de tire-bouchons, décapsuleurs et autres ustensiles en tous genres.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Les collections peuvent être très variées, comme elles peuvent se concentrer sur certains objets particuliers. Chez Thomas Csano, on trouve plusieurs endroits consacrés à des éléments particuliers. Ici, une collections de tire-bouchons, décapsuleurs et autres ustensiles en tous genres.

  • Autrefois plus codifiés, les cabinets de curiosités sont aujourd’hui moins régis par les règles. Une des plus importantes : créer quelque chose de personnel. Le côté un peu glauque peut-il être évité ? Pour certains, c’est le but recherché. « Ça serait difficile d’éviter le côté glauque d’une collection de ce genre, mais j’aime bien équilibrer en rajoutant des objets avec un peu de fantaisie, pour un peu d’humour », dit M. Csano.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Autrefois plus codifiés, les cabinets de curiosités sont aujourd’hui moins régis par les règles. Une des plus importantes : créer quelque chose de personnel. Le côté un peu glauque peut-il être évité ? Pour certains, c’est le but recherché. « Ça serait difficile d’éviter le côté glauque d’une collection de ce genre, mais j’aime bien équilibrer en rajoutant des objets avec un peu de fantaisie, pour un peu d’humour », dit M. Csano.

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« Historiquement, un cabinet classique est un meuble à étagères, une table vitrée type muséale, des podiums ou des cloches en verre sur un meuble. Parfois, c’est simplement une installation sur un mur, avec ou sans cadres ou des choses accrochées au plafond », rappelle Thomas Csano, designer ayant signé les collections décalées du Majestique et du Darling. Mais tout est possible : il peut tenir sur une simple étagère, comme occuper une pièce entière, garnissant bibliothèque, bureau, armoire vitrée, cadres, etc. Les matériaux ? Anciens (bois vermoulu, meuble d’antiquaire...) comme modernes (métal, verre intégral...) font l’affaire, selon le style voulu.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Thomas Csano

La présentation

Autrefois, les objets étaient classés en quatre catégories : artificialia (créations humaines), naturalia (éléments naturels), exotica (objets exotiques), scientifica (instruments scientifiques). Aujourd’hui, tout est permis, mais l’agencement reste important : varier tailles et couleurs, en classant ou mariant. « Il y a le type précis [une collection de coquillages], rassemblé par thème [des coquillages avec du sable, des pierres, du bois, etc.] ou mélangé, en essayant de raconter une histoire, comme des souvenirs d’enfance », indique M. Csano. On s’aide de cloches, cadres, étiquettes explicatives, affiches, lumières... « Le plus important reste que ça soit personnel ! »

Les objets

Pas de momies ? Pas de souci. Les éléments présentés ne sont pas nécessairement des antiquités : ils doivent simplement susciter la curiosité. On peut les trouver dans la nature, les ramener de voyage, les acheter en ligne, chez des antiquaires, voire les fabriquer soi-même. Toujours respecter les cadres éthiques, écologiques et légaux. Pour les objets rares, faire attention aux arnaques et bien s’assurer de la fiabilité du vendeur.