Le parc national de Yellowstone abrite la population de bisons la plus sauvage des États-Unis. Le photographe Michael Hanson, du New York Times, a suivi ces bêtes quasi mythiques, qui quittent le parc à la recherche de nourriture après un hiver exceptionnellement rigoureux. Devant cette migration, les autorités ont permis à des tribus autochtones de chasser les bêtes pour éviter qu'elles ne propagent une maladie au bétail à l'extérieur. Mais le nombre élevé de bisons abattus cette année crée un malaise.

PHOTO MICHAEL HANSON, THE NEW YORK TIMES

L’hiver exceptionnellement rigoureux dans le parc national de Yellowstone a poussé une grande partie du troupeau de bisons à quitter le parc, à la recherche d’un climat plus doux et de nourriture.

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De janvier à avril, les autorités ont permis la chasse intensive de ces animaux à la bosse hirsute qui constituent une pièce maîtresse de la culture autochtone.

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La chasse fait partie d’une stratégie visant à empêcher les bisons de s’approcher du bétail, car environ 60 % du troupeau de 6000 bêtes est porteur d’une maladie, la brucellose, qui pourrait infecter le bétail et provoquer l’avortement des vaches.

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Un garde forestier indique à des membres des Arapahos, une tribu autochtone, les secteurs où ils peuvent chasser en toute légalité à l’extérieur du parc national de Yellowstone.

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En vertu des droits qui leur sont conférés, les membres de huit tribus autochtones, dont Nez Perce, Blackfeet (dont fait partie Coral Cruz, sur la photo) et Northern Arapaho, ont tué environ 1100 bisons près du parc cette année, un record.

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Des groupes environnementaux ne cachent pas leur inquiétude. Sur cet immense panneau d’affichage commandité par l’Alliance for the Wild Rockies et Roam Free Nation, on peut lire : « Ce n’est pas de la chasse. C’est un massacre. »

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Certains critiques de la chasse notent même qu’il n’y a jamais eu d’épidémie de brucellose parmi les quelque 2 millions de bovins du Montana qui puisse être attribuée au bison de Yellowstone.

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Depuis des décennies, les fonctionnaires et les groupes de protection de la nature s’efforcent de trouver des moyens de gérer la migration annuelle. « C’est probablement le problème le plus difficile à résoudre », a déclaré le directeur du parc, Cam Sholly.

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1530 : c’est le nombre de bisons des troupeaux de Yellowstone tués ou mis en quarantaine afin de déterminer s'ils sont exempts de maladies. Des études récentes indiquent que la population de bisons ne devrait pas être réduite à moins de 3500 bêtes afin de garantir la diversité génétique, selon le directeur du parc national de Yellowstone.

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La chasse au bison est une « activité très spirituelle qui réunit nos familles », dit Jeremy Red Star Wolf, de la tribu confédérée de la réserve autochtone d’Umatilla. « Cela nous donne l’occasion de parler de qui nous sommes et d’où nous venons. »

Lisez l’article sur le site du New York Times (en anglais, abonnement requis)