(Jérusalem) Le ministère israélien de la Santé a annoncé mardi avoir autorisé les bébés et enfants entre 6 mois et 4 ans à être vaccinés contre la COVID-19 avec les injections des laboratoires Pfizer et Moderna.

Israël devient ainsi le deuxième pays au monde après les États-Unis à autoriser les vaccins ARN messagers à l’ensemble de sa population, dont les tout-petits.

Les experts de deux comités consultatifs israéliens ont conclu que les effets secondaires étaient « bénins » et le taux d’efficacité de ces vaccins importants, selon une lettre du directeur de la Santé Nachman Ash adressée le 1er juillet au ministère et dont l’AFP a eu une copie mardi.

Tous les experts ont indiqué que les vaccins étaient sûrs et la plupart d’entre eux « ont recommandé de vacciner les bébés et les jeunes enfants à risque et de développer la vaccination de tous les enfants, même ceux qui ne sont pas à risque », selon la lettre.

L’accord des autorités israéliennes intervient après que l’agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé en juin l’injection du vaccin Moderna pour les enfants entre 6 mois et 5 ans et celui de Pfizer pour ceux entre 6 mois et 4 ans.

Plus de 6 millions d’Israéliens ont reçu au moins deux doses de vaccins contre la COVID-19, dont 17 % des enfants dans la tranche d’âge de 5 à 11 ans.

Quelques pays dont l’Argentine, le Bahreïn, le Chili, la Chine, Cuba, le territoire de Hong Kong et le Venezuela, proposaient auparavant des injections contre la COVID-19 pour les tout-petits, mais pas des vaccins à ARNm (Pfizer, Moderna), considérés comme la technologie de pointe en la matière.