(Jérusalem) Un assaillant palestinien grièvement blessé vendredi par la police israélienne lors d’une tentative d’attaque au couteau dans la vieille ville de Jérusalem est décédé, ont indiqué la police israélienne et l’hôpital dans lequel il avait été transféré.

L’incident survient sur fond de tensions après l’évasion de six Palestiniens d’une prison israélienne en début de semaine, des groupes armés palestiniens appelant à une « journée de colère » en soutien aux prisonniers et les forces de sécurité israéliennes poursuivant leur vaste chasse à l’homme.

Dans un communiqué, la police a fait état d’une « tentative d’attaque au couteau » survenue près de la porte des Lions, une des entrées de la vieille ville de Jérusalem, secteur oriental et palestinien de la ville occupé et annexé par Israël.

« La police et des gardes-frontières ont riposté en tirant » sur l’assaillant, un résident de 50 ans de Jérusalem-Est, a rapporté la police, précisant à l’AFP qu’il avait été grièvement blessé.  

PHOTO AMMAR AWAD, REUTERS

Dans un communiqué, l’hôpital Hadassah dans lequel il avait été transféré a annoncé peu de temps après avoir constaté son décès.

Selon l’agence officielle palestinienne Wafa, il s’agit de Hazem al-Joulani, un médecin de Jérusalem.

Un policier israélien a été légèrement blessé par des éclats de balles lors de la tentative d’attaque, a rapporté la police, sans donner davantage de détails.

Israël et la Cisjordanie occupée ont été le théâtre à partir d’octobre 2015, et pendant plusieurs mois, d’attaques anti-israéliennes commises le plus souvent au couteau par de jeunes Palestiniens isolés, parfois aussi à la voiture-bélier et, dans une moindre mesure, à l’arme à feu.

La « tentative d’attaque » survient alors que les forces israéliennes, renforcées dans et aux abords des Territoires palestiniens, continuent leur traque de six fugitifs, évadés d’une prison lundi dans le nord d’Israël.

Vendredi, de nouveaux rassemblements dans plusieurs villes de Cisjordanie et dans la bande de Gaza ont eu lieu en soutien aux prisonniers palestiniens, alors que des groupes armés comme le Hamas et le Djihad islamique avaient appelé à « une journée de la colère ».