Des avions de combat israéliens ont frappé plusieurs bâtiments et des routes dans une partie vitale de la ville de Gaza tôt dimanche.

D’après des photos diffusées par les habitants et des journalistes, les frappes aériennes ont créé un cratère qui a bloqué l’une des routes principales menant à l’hôpital Al-Shifaa, le plus grand hôpital de la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé a déclaré que les dernières frappes aériennes avaient fait au moins deux morts et 25 blessés, dont des enfants et des femmes. Il a précisé que les secouristes creusaient toujours dans les décombres et en avaient jusqu’à présent retiré cinq blessés.

Deux heures après le début de ce bombardement intense, l’armée israélienne n’a fait aucun commentaire.

Pendant ce temps à l’ONU, un porte-parole des Nations Unies a déclaré que le secrétaire général Antonio Guterres est « profondément perturbé » par la frappe aérienne israélienne qui a détruit un immeuble dans la ville de Gaza qui abritait les bureaux de plusieurs organisations de médias internationales et des appartements résidentiels. Antonio Guterres s’est dit consterné par le nombre croissant de victimes civiles.

« Le secrétaire général rappelle à toutes les parties que tout ciblage des structures civiles et médiatiques viole le droit international et doit être évité à tout prix », a déclaré samedi le porte-parole Stéphane Dujarric.

Plus tôt samedi, une frappe aérienne israélienne a pulvérisé un immeuble de grande hauteur qui abritait l’Associated Press, Al Jazeera et d’autres médias qui ont été averti qu’il serait visé.

Antonio Guterres a également souligné la mort de 10 membres de la même famille, y compris des enfants, à la suite d’une frappe aérienne israélienne vendredi dans le camp de réfugiés d’al-Shati à Gaza.