(Washington) Donald Trump a affirmé jeudi ne pas savoir si le journaliste américain Austin Tice, enlevé il y a plus de sept ans en Syrie, était encore en vie, même si sa famille s’est déclarée optimiste quant à son sort.

Évoquant les efforts de son administration pour obtenir la libération des otages ou prisonniers américains à travers le monde, le président des États-Unis a affirmé qu’elle travaillait « très dur avec la Syrie pour le faire rentrer ».

« S’il est en vie, j’aimerais le faire rentrer », a-t-il ajouté, tout en reconnaissant qu’il ne savait pas si c’était bien le cas.

« Nous avons écrit une lettre tout récemment » aux autorités de Damas, a-t-il ajouté. « Syrie, s’il vous plaît, coopérez avec nous ! »

Dans un communiqué, les parents du journaliste ont fait part de leur optimisme après ces commentaires, les premiers signes officiels d’un effort de dialogue avec Damas.

« Nous sommes incroyablement reconnaissants envers le président Trump pour les efforts accomplis afin de ramener Austin à la maison », ont déclaré Marc et Debra Tice.

Peu d’informations ont été rendues publiques depuis l’enlèvement le 14 août 2012 près de Damas, alors qu’il avait 31 ans, de ce photojournaliste indépendant qui travaillait pour le groupe McClatchy, le Washington Post, CBS, l’Agence France-Presse (AFP) et d’autres médias.

L’administration américaine avait encore estimé en août dernier qu’il était toujours vivant. Sa mère Debra Tice avait redit en janvier détenir des « informations crédibles » en ce sens, sans plus de précisions.  

Elle en avait alors appelé à Donald Trump pour obtenir sa libération.

Le journaliste est apparu dans une vidéo en septembre 2012, les yeux bandés. Mais l’identité de ses ravisseurs dans ce pays en guerre – militants radicaux, autorités syriennes ou autre – reste inconnue à ce jour.

IMAGE D’ARCHIVES TIRÉE D’UNE VIDÉO YOUTUBE, VIA AGENCE FRANCE-PRESSE

Les autorités fédérales américaines ont annoncé en 2018 offrir une récompense d’un million de dollars pour toute information permettant de retrouver la trace du photojournaliste.