(Washington) Le président Trump a vivement critiqué mardi l’attitude des pays européens qui «refusent» de rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers lors des combats avec les djihadistes du groupe État islamique (EI) en Syrie.

«Nous avons 1800 prisonniers de l’EI pris en otage lors de nos ultimes batailles pour détruire 100% du califat en Syrie», a dit M. Trump dans une série de tweets évoquant l’organisation djihadiste responsable d’attaques sanglantes sur plusieurs continents.

«Des décisions sont en train d’être prises sur le sort qu’il faut réserver à ces dangereux prisonniers. Les pays européens n’aident pas du tout alors que cela a été largement fait pour leur bénéfice», a-t-il déploré.

«Ils refusent de reprendre les prisonniers originaires de leurs pays respectifs. Pas bien !», a conclu le président des États-Unis.

Les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé fin mars la fin du «califat» autoproclamé de l’EI, après avoir conquis son ultime fief dans l’est syrien au terme d’une offensive féroce soutenue par une coalition internationale emmenée par Washington.

Mais cette étape cruciale dans la lutte contre l’organisation djihadiste a relancé la question du devenir des centaines de djihadistes étrangers faits prisonniers et que l’alliance arabo-kurde dit ne pas pouvoir garder éternellement.