Le Conseil démocratique syrien (CDS), qui est dirigé par les Kurdes, a annoncé samedi qu'il avait accepté de collaborer avec le gouvernement de la Syrie afin de mettre un terme à sept ans de violence et d'élaborer un plan pour l'avenir du pays.

Le CDS est l'aile politique des Forces démocratiques syriennes (FDS), qui bénéficient du soutien des États-Unis et contrôlent de larges pans de territoire dans le nord de la Syrie.

Le CDS a déclaré dans un communiqué publié samedi que ses représentants et ceux du gouvernement réunis à Damas avaient accepté de former des comités afin de négocier la fin de « la violence et la guerre ».

Il a ajouté que les délégués s'étaient aussi entendus pour mettre de l'avant un plan pour une « Syrie démocratique et décentralisée ».

Le gouvernement syrien n'a pas immédiatement commenté la nouvelle.

En mai, le président syrien, Bachar el-Assad, avait menacé d'attaquer les zones détenues par les FDS.

Les troupes syriennes ont remporté des victoires importantes au cours des deux dernières années, avec l'aide de la Russie et de l'Iran, et contrôlent maintenant la majeure partie du pays.

Les forces gouvernementales et kurdes se sont affrontées à quelques reprises pour la mainmise sur la province pétrolière de Deir el-Zour, dans l'est du pays.

L'armée syrienne et les FDS ont été les plus efficaces dans la lutte contre Daech (groupe armé État islamique), qui a perdu beaucoup de terrain.

Les États-Unis détiennent des bases aériennes et des avant-postes dans la région gérée par les Kurdes syriens.