La tension entre l'Iran et les États-Unis, déjà vive depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, est encore montée d'un cran jeudi: Téhéran a dénoncé comme «provocatrices» les mises en garde américaines sur son rôle «déstabilisateur» au Moyen-Orient.

Le conseiller à la Sécurité nationale du nouveau président américain, Michael Flynn, avait affirmé mercredi que les États-Unis avaient officiellement «mis en garde» l'Iran à la suite d'un test de missile.

Plusieurs médias américains affirmaient jeudi que la Maison Blanche était sur le point d'annoncer de nouvelles sanctions ciblées contre Téhéran.

Selon la chaîne CNN, ces sanctions pourraient viser des individus ou des entités liées au programme iranien de missiles balistiques, sans toutefois remettre en cause l'accord sur le nucléaire iranien.

Ces remarques «sont sans fondement, répétitives et provocatrices», a rétorqué jeudi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghasemi, cité par l'agence officielle Irna.

«Il est regrettable que l'administration américaine, au lieu d'apprécier la nation iranienne pour sa lutte sans relâche contre le terrorisme, aide en pratique les groupes terroristes en répétant les mêmes remarques sans fondement et en adoptant des mesures inadaptées», a ajouté le responsable iranien, sans élaborer sur les «groupes terroristes» en question.

Parmi les «mesures inadaptées», M. Ghasemi a notamment mentionné l'interdiction temporaire d'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran, qui a suscité ces derniers jours de nombreuses réactions négatives à travers le monde.

Interrogé jeudi à Washington par un journaliste qui lui demandait si une action militaire contre l'Iran avait été exclue après le test dimanche par Téhéran d'un missile balistique, Donald Trump a simplement répondu: «Rien n'est exclu».

Plus tôt, le président américain s'en était déjà pris à l'Iran dans un de ses tweets matinaux dont il est coutumier, réaffirmant notamment son opposition à l'accord nucléaire «désastreux» conclu en 2015 entre Téhéran et six grandes puissances, dont les États-Unis, qui a permis la levée d'une grande partie des sanctions internationales frappant l'Iran en échange de la limitation de son programme nucléaire.

«Sinistres intentions»

Le Pentagone a préféré rester discret et s'est refusé à expliciter la mise en garde adressée par la présidence à l'Iran, restant muet sur d'éventuelles conséquences pour le dispositif militaire américain dans la région.

«Je vous renvoie à la Maison Blanche pour avoir une explication», a simplement indiqué le porte-parole du ministère américain de la Défense, Jeff Davis, qui a aussi déclaré: l'Iran «fait et a fait beaucoup de choses qui nous inquiètent».

La tension entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 après la révolution islamique, s'est brutalement accentuée après l'investiture le 20 janvier de Donald Trump.

Outre le décret Trump anti-immigration, les sujets de désaccord portent sur l'avenir de l'accord nucléaire de 2015 et le programme iranien de missiles balistiques.

Le dernier test de missile, reconnu par les autorités iraniennes dans le cadre de leur stratégie «défensive», a particulièrement agacé à Washington.

Mais le général Hossein Salami, numéro deux des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de l'Iran, a affirmé que non seulement l'Iran poursuivrait sa politique, mais allait même l'accentuer.

«Le nombre de missiles de l'Iran, de vaisseaux de guerre, de lanceurs de missiles de défense, augmente chaque jour», a déclaré le général Salami, cité par les agences Tasnim et Isna.

«Le ciel, la terre et la mer sont sous contrôle de cette nation (l'Iran). Ce n'est pas une terre où un étranger peut venir marcher avec de sinistres intentions», a-t-il ajouté lors d'une conférence à Kashan.

En confirmant qu'un nouveau test de missile avait bien été effectué, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehghan, avait assuré mercredi qu'il n'était en contradiction ni avec l'accord nucléaire ni avec la résolution 2231 de l'ONU qui l'a entériné.

Cette résolution appelle l'Iran «à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques conçus pour emporter une tête nucléaire».

Téhéran a toujours affirmé que ses missiles n'étaient pas conçus dans ce but.

«Sinistres intentions»

Le Pentagone a préféré rester discret et s'est refusé jeudi à expliciter la mise en garde adressée par la présidence à l'Iran, restant muet sur d'éventuelles conséquences pour le dispositif militaire américain dans la région.

«Je vous renvoie à la Maison-Blanche pour avoir une explication», a simplement indiqué le porte-parole du ministère américain de la Défense, Jeff Davis, qui a aussi déclaré : l'Iran «fait et a fait beaucoup de choses qui nous inquiètent».

La tension entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 après la révolution islamique, s'est brutalement accentuée après l'investiture le 20 janvier de Donald Trump.

Outre le décret Trump anti-immigration, les sujets de désaccord portent sur l'avenir de l'accord nucléaire de 2015 et le programme iranien de missiles balistiques.

Le dernier test de missile, reconnu par les autorités iraniennes dans le cadre de leur stratégie «défensive», a particulièrement agacé à Washington.

Mais le général Hossein Salami, numéro deux des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de l'Iran, a affirmé jeudi que non seulement l'Iran poursuivrait sa politique mais allait même l'accentuer.

«Le nombre de missiles de l'Iran, de vaisseaux de guerre, de lanceurs de missiles de défense, augmente chaque jour», a déclaré le général Salami, cité par les agences Tasnim et Isna.

«Le ciel, la terre et la mer sont sous contrôle de cette nation (l'Iran). Ce n'est pas une terre où un étranger peut venir marcher avec de sinistres intentions», a-t-il ajouté lors d'une conférence à Kashan (nord).

En confirmant qu'un nouveau test de missile avait bien été effectué, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehghan, avait assuré mercredi qu'il n'était en contradiction ni avec l'accord nucléaire ni avec la résolution 2231 de l'ONU qui l'a entériné.

Cette résolution appelle l'Iran «à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques conçus pour emporter une tête nucléaire».

Téhéran a toujours affirmé que ses missiles n'étaient pas conçus dans ce but.