Environ 630 Palestiniens malades ou détenteurs d'un titre de séjour à l'étranger ont quitté dimanche la bande de Gaza pour l'Égypte via le point de passage de Rafah, temporairement ouvert, a indiqué un responsable palestinien.

À l'inverse, 378 résidants de la bande de Gaza ont pu rentrer chez eux en passant par Rafah, selon un communiqué la commission palestinienne chargée des points de passage.

Selon l'agence officielle égyptienne Mena, Le Caire a en outre expulsé dimanche 52 Palestiniens vers Gaza, la majorité pour avoir illégalement établi résidence en Égypte.

Un responsable égyptien avait indiqué samedi à l'AFP que Rafah serait ouvert dimanche et lundi afin que les Gazaouis présents en Égypte puissent retourner dans l'enclave palestinienne.

Seul point de passage vers et hors de Gaza non contrôlé par Israël, le terminal de Rafah a été fermé par l'Égypte il y a près de deux mois après un attentat suicide qui a tué 30 soldats dans le nord de la péninsule du Sinaï, frontalière avec la bande de Gaza.

Le passage avait toutefois été rouvert quelques heures fin novembre pour permettre à des Palestiniens de rentrer chez eux.

Dimanche, des centaines de personnes s'étaient massées devant le terminal du côté palestinien, a constaté un photographe de l'AFP.

Seules sont passées celles qui «détenaient un document du ministère de la Santé certifiant qu'elles étaient atteintes d'un cancer, d'une hépatite ou de problèmes rénaux, ou alors bénéficiaient d'un titre de séjour à l'étranger», selon Maher Abou Sabha, chef de la commission palestinienne responsable des points de passage.

Lundi, des étudiants poursuivant leur cursus à l'étranger seront autorisés à traverser vers l'Égypte, a-t-il ajouté.

Selon l'ONU, plus de 3500 Palestiniens ont été empêchés de retourner chez eux à cause de la fermeture du passage.