Au moins douze personnes ont été tuées mercredi dans de nouvelles attaques en Irak visant notamment les forces de sécurité, selon des sources médicales et de sécurité.

Les attaques contre l'armée et la police sont fréquentes en Irak, où elles sont notamment menées par des insurgés sunnites liés au réseau extrémiste Al-Qaïda.

Des hommes armés ont attaqué un point de contrôle tenu par les militaires dans un village au nord de Baqouba tuant trois soldats et blessant trois, tandis qu'une bombe a explosé au passage du convoi d'un général de la police près de Touz Khourmatou (nord) faisant deux morts parmi ses gardes et trois blessés.

À Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive dans le nord du pays, deux civils ont été tués lors d'accrochages entre l'armée et des insurgés et deux soldats ont péri dans l'attaque de leur point de contrôle. Et à Tikrit, une ville multiethnique (nord), un soldat a péri dans l'explosion d'une bombe magnétique placée sur son véhicule.

À Touz Khourmatou également, deux frères ont été tués dans l'explosion de deux bombes qui ont blessé 18 personnes.

L'Irak, qui se prépare à des élections législatives en avril, connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007.

En janvier, plus d'un millier de personnes ont été tuées selon le gouvernement, et depuis début février, les violences ont fait plus de 500 morts, selon un décompte de l'AFP basé sur de sources médicales et de sécurité.