Au moins 24 personnes ont péri mardi en Irak, la plupart dans des attentats à la voiture piégée dans le centre du pays, a-t-on appris de sources médicales et de sécurité.

Les autorités irakiennes ne parviennent pas à ralentir le rythme des attaques meurtrières depuis un an malgré des opérations d'envergure menées contre les groupes armés.

Des explosions ont secoué quatre quartiers de Bagdad, dont le secteur de Bayaa dans le sud de la capitale, tuant 10 personnes et en blessant au moins 30 autres.

Trois autres voitures piégées ont explosé à Hilla, au sud de Bagdad, faisant cinq morts et 22 blessés, alors que deux autres attentats à Moussayeb et Iskandariya ont fait quatre morts et 32 blessés.

Et dans la province de Ninive (nord), une des régions les plus dangereuses du pays, trois policiers, dont un lieutenant-colonel, et deux soldats ont été tués dans des attaques séparées, selon ces sources.

Lundi, 22 personnes ont été tuées dans les violences en Irak, dont 16 dans des attentats à la voiture piégée à Bagdad.

L'Irak, qui se prépare à des élections législatives en avril, connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007. Selon le gouvernement, plus de 1000 personnes ont été tuées en janvier.

Depuis début février, les violences ont fait au moins 490 morts, selon un décompte de l'AFP basé sur de sources médicales et de sécurité.