Un groupe lié à Al-Qaïda a revendiqué dimanche une vague d'attentats à la bombe qui avait fait 50 morts la semaine dernière à Bagdad.

L'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a affirmé dans un communiqué, diffusé sur internet, que ces attaques constituaient une réponse «aux campagnes de l'armée et de la police visant des zones habitées par les sunnites».

Les attentats de mardi, qui avaient également fait plus d'une centaine de blessés, avaient visé des quartiers à majorité chiite dans la capitale.

Par ailleurs, au moins sept personnes ont été tuées et 11 blessées dimanche, notamment dans le nord du pays.

À Jawlala, près de la frontière iranienne, un kamikaze portant une bombe a attaqué un poste de police, tuant un policier et un civil, et blessant sept personnes.

À Samarra, toujours dans le nord, ce sont trois membres des Sahwa, des milices anti-Qaïda, qui ont été abattus par des hommes armés ayant attaqué leur poste de contrôle, tandis qu'à Mossoul, un policier a été abattu lui aussi par des hommes armés.

Un civil travaillant pour le ministère de l'électricité a également été tué dans l'explosion d'une bombe attachée à sa voiture, dans une ville du sud de Bagdad, a-t-on appris de sources sécuritaires et médicales.