Le président de l'Autorité palestinienne serait disposé à reprendre les pourparlers de paix avec Israël après avoir obtenu une garantie majeure de la part des États-Unis.

Mahmoud Abbas aurait été assuré, dans une lettre provenant du secrétaire d'État américain, John Kerry, que les négociations se dérouleraient sur la base des frontières en place avant la Guerre des six jours, en 1967, ont avancé, samedi, deux sources palestiniennes de haut rang qui ont refusé d'être identifiées sous prétexte qu'elles ne sont pas officiellement autorisées à parler aux médias.

Une source occidentale a toujours nié la nouvelle.

La missive stipulerait également que les deux camps auraient à s'abstenir de commettre tout acte susceptible de nuire aux discussions qui pourraient être relancées au terme d'une interruption de cinq ans.

C'est donc dire qu'Israël ne pourrait permettre la poursuite de l'agrandissement des colonies notamment en Cisjordanie tandis que la Palestine devrait se garder de critiquer l'autre partie devant des instances internationales.

De son côté, le ministre israélien du Renseignement et des Affaires stratégiques, Yuval Steinitz, a déclaré que son gouvernement avait consenti à libérer certains détenus palestiniens pour favoriser la reprise du dialogue.

Par contre, il a précisé que son gouvernement persistait à rejeter les revendications de longue date relatives au gel de la colonisation et au respect des frontières prévalaient avant 1967.

Quant au secrétaire d'État américain, il a refusé d'émettre des commentaires au sujet des paramètres qui auraient été retenus pour encadrer les discussions.

John Kerry s'est borné à expliquer que la meilleure façon de donner une chance de succès aux négociations était de s'assurer qu'elles ne se dérouleraient pas sur la place publique.

Il a résumé son état d'esprit en disant simplement qu'il était «optimiste».