L'ISAF, la force armée de l'OTAN en Afghanistan, affirme mardi dans un communiqué avoir tué le numéro 2 d'Al-Qaïda dans l'est du pays lors d'un bombardement.

«Sakhr al-Taifi», un Saoudien également connu sous le nom de «Mushtaq and Nasim», «commandait des insurgés étrangers» en plus de «diriger des attaques contre la coalition et les forces afghanes», explique ce texte.

L'homme est qualifié de «deuxième plus haut responsable d'Al-Qaïda en Afghanistan» par l'ISAF, ce qui provient «d'évaluations de services de renseignement», a précisé un de ses porte-paroles à l'AFP.

Sakhr Al-Taifi «voyageait régulièrement entre l'Afghanistan et le Pakistan», ramenant en Afghanistan «armes», «équipements» et «combattants», d'après le communiqué.

«Après avoir identifié avec certitude Sakhr al-Taifi et un autre terroriste d'Al-Qaïda, et s'être assuré qu'aucun civil n'était à proximité», l'ISAF a déclenché une «frappe précise» sur la cible dans la province de Kunar (est), qui n'a fait aucune victime civile ni aucun dégât à des biens civils.

Le président américain Barack Obama a affirmé début mai que «vaincre Al-Qaïda» et «l'empêcher de se reconstituer» était «désormais à (la) portée» des troupes afghanes et de l'ISAF en Afghanistan.

La force internationale, composée pour l'essentiel de soldats américains, a effectivement réussi à se défaire de la majeure partie des éléments d'Al-Qaïda basés en Afghanistan, en partie car ceux-ci se sont immédiatement enfuis vers le Pakistan ou, plus tard, ont migré vers d'autres zones de conflit (Yémen, etc.).