Les autorités religieuses de plusieurs pays du Moyen-Orient ont décrété que le ramadan, le mois de jeûne, de prières et d'instropection spirituelle des musulmans, commencerait lundi.

L'Égypte, l'Arabie saoudite, le Liban, la Syrie, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït, le Qatar et le Yémen ont publié des communiqués officiels précisant qu'ils observeraient le ramadan à compter de lundi.

Le ramadan commence habituellement 11 jours plus tôt que celui de l'année précédente. Le début de ce mois sacré est fixé en fonction de l'apparition de la nouvelle lune, qui marque le commencement du mois lunaire musulman d'une durée de 29 ou 30 jours.

Certains pays s'appuient sur des calculs astronomiques alors que d'autres se basent uniquement sur l'observation à l'oeil nu, ce qui explique pourquoi le début du ramadan varie d'un endroit à l'autre au Moyen-Orient.

Les différences politiques et les querelles religieuses entre les pays majoritairement sunnites et ceux où les chiites sont dominants peuvent aussi influencer le début du ramadan.

Lors de ce mois sacré, les musulmans doivent s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles du lever du jour jusqu'au coucher du soleil afin de se concentrer sur leur spiritualité. Cette année, les longues et chaudes journées d'été pourraient rendre encore plus difficile ce jeûne déjà exigeant.

Afin de permettre aux jeûneurs de mieux supporter la chaleur, les autorités palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza ont déclaré qu'elles avanceraient les horloges d'une heure afin de donner l'impression que le jeûne se termine plus rapidement et que les soirées sont plus longues.

La région traverse actuellement une période d'importants changements politiques et de contestation, une situation qui sera vraisemblablement affectée par la tenue du ramadan, qui ralentit le rythme de vie et modifie le quotidien.