Les militants à bord du bateau canadien Tahrir, amarré en Grèce depuis plusieurs semaines, pourraient plier bagage d'ici quelques jours plutôt que de lancer une nouvelle offensive pour livrer de l'aide humanitaire à Gaza.

C'est ce qu'a soutenu samedi après-midi Stéphan Corriveau, du comité de direction du navire canadien qui fait partie de la Flottille de la liberté.

Joint en Crête par La Presse Canadienne, M. Corriveau a expliqué que toutes les embarcations du convoi qui ont été contraintes de rester dans les ports grecs après avoir tenté de prendre la mer vers Gaza en début de semaine réfléchissaient à la suite des choses.

Les militants de ces embarcations seraient venus à la conclusion qu'ils ne pouvaient pas faire «beaucoup plus» à partir de la Grèce et qu'il serait ainsi plus constructif de réfléchir à une nouvelle stratégie. Celle-ci pourrait être déployée d'ici la fin de l'été ou le début de l'automne, a indiqué M. Corriveau.

Même s'il n'a pas voulu faire d'annonce officielle, ce dernier a laissé entendre, à tout le moins, que la décision des militants à bord du Tahrir était imminente.

Par ailleurs, le Tahrir, endommagé après avoir été arraisonné lundi soir par les autorités grecques, a été remis en état de naviguer, a dit M. Corriveau. Un inspecteur grec, qui a fait les vérifications sur le bateau samedi, devrait remettre son rapport écrit d'ici lundi.