Après une fin de semaine ponctuée d'attaques à la roquette, le premier ministre israélien a servi un sérieux avertissement aux dirigeants du Hamas, qu'il juge responsable des attentats qui ont frappé des communautés israéliennes et, de façon générale, de l'escalade de la violence.

Lors de son allocution, dimanche, Benjamin Nétanyahou en a également profité pour demander le soutien de la communauté internationale, réitérant du même coup le droit d'Israël de défendre sa population.

Les attentats commis par les Palestiniens ont fait des dégâts, mais aucune victime. L'attaque à la roquette dont a été victime une petite ville située à quelque dix kilomètres de Gaza, vendredi, n'a été revendiquée par aucun groupe palestinien.

Israël aurait répliqué avec une série de frappes aériennes, visant des activistes à Gaza, selon des officiels de sécurité palestiniens. L'une d'elles, survenue tôt lundi matin, aurait tué un commandant supérieur de la branche militaire du Hamas.

La maison d'un commandant régional du Hamas, Ala Adnaf, située dans le camp de réfugiés de Deir el-Balah, au sud de Gaza, a été réduite en cendres par la déflagration. Au moins 32 personnes ont été blessées.

Les équipes de secours continuent de creuser dans les gravats dans l'espoir de retrouver des survivants.

Deux personnes manquent toujours à l'appel, dont le commandant Ala Adnaf. Ce dernier est reconnu comme étant un fabriquant de bombes, une occupation qui mène souvent à des explosions accidentelles.

Par ailleurs, une douzaine de maisons ont été gravement endommagées par l'explosion, ont soutenu les officiels, qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat.

Selon eux, l'État hébreu est à l'origine de cette frappe aérienne.

Israël a réfuté ces allégations. L'armée israélienne a soutenu qu'il n'y avait pas d'opérations militaires ou de frappes aériennes dans le secteur.