La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a réclamé mardi «le plein engagement des Israéliens et des Palestiniens» envers le processus de paix au Proche-Orient.

«Notre objectif est d'avoir le plein engagement des Israéliens et des Palestiniens», a affirmé la chef de la diplomatie américaine à l'issue d'un entretien avec son homologue irlandais Michael Martin.

«Nous sommes engagés dans des consultations très actives avec les Israéliens sur les mesures (à prendre) pour manifester leur engagement envers le processus de paix», a-t-elle poursuivi, alors qu'une crise de confiance profonde affecte la relation étroite entre les États-Unis et Israël.

Mme Clinton a toutefois réaffirmé «le lien étroit et indestructible» entre les deux pays.

Elle a aussi réitéré le souhait de l'administration Obama de voir émerger une solution à deux États.

La chef de la diplomatie américaine a laissé entendre que Washington attendait un changement d'attitude du gouvernement israélien, qui a annoncé de nouvelles constructions à Jérusalem-Est en pleine visite du vice-président américain Joe Biden la semaine dernière.

«Nous verrons ce que nous réservent les jours à venir», a-t-elle dit. Hillary Clinton participera, en particulier, à une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, UE et ONU) vendredi à Moscou.

La secrétaire d'État a enfin confié son espoir d'un retour dans la région de l'émissaire américain George Mitchell «pour entamer le dialogue indirect».

Cette formule a été mise au point par les États-Unis pour ramener les deux parties à des pourparlers, après quinze mois d'impasse.

M. Mitchell vient de retarder sa visite prévue mardi en Israël et dans la région, a annoncé un communiqué de la présidence israélienne.