Le commandant américain David Petraeus a salué vendredi les «progrès» accomplis en Irak lors d'une cérémonie à Bagdad pour officialiser le changement de nom de la mission de l'armée américaine, désormais seule force étrangère présente en Irak.

Après le départ des troupes britanniques, roumaines et australiennes en juillet, il ne reste plus que 110 000 soldats américains sous l'ombrelle de la Force multinationale-Irak (MNF-I). Vendredi, la MNF-I est devenu Forces américaines-Irak (USF-I), lors d'une cérémonie à Camp Victory.

«Depuis que j'ai quitté (l'Irak) en septembre 2008, j'ai noté des progrès» à chaque retour, a affirmé devant des centaines de soldats américains le général Petraeus, commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan.

Malgré les «défis énormes» «il y a eu des progrès réguliers et ceux-ci se sont poursuivis même après le retrait des forces américaines des villes et continuent au moment de la réduction des troupes américaines», a-t-il ajouté.

La coalition a changé plusieurs fois de nom. De juin 2003 à mai 2004, elle s'appelait «Combined Joint Task Force 7» avant de devenir la MNF-I. Au départ, elle comptait une quarantaine de pays aux côtés des États-unis.

Au terme d'un accord avec l'Irak, les États-Unis doivent totalement retirer leurs troupes d'Irak à la fin 2011.