L'année 2009 a été la moins meurtrière pour les Israéliens depuis le déclenchement de la seconde Intifada palestinienne en 2000, indique un bilan annuel établi par le Shin Beth (service intérieur de sécurité) publié jeudi.

Selon ces statistiques, 15 Israéliens ont été tués en 2009 à la suite de violences liées au conflit israélo-palestinien, contre 36 l'année précédente.

Le rapport du Shin Beth souligne «qu'aucune attaque suicide à la bombe n'a été perpétrée en 2009».

Cinq Israéliens, dont deux policiers et un rabbin, ont été assassinés par balles en Israël ou en Cisjordanie, selon le bilan.

Neuf soldats sont morts durant l'offensive de l'armée contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza en décembre/janvier. Parmi ces soldats, quatre ont été tués lors d'échanges de tirs à Gaza et quatre autres ont été victimes de «tirs amis», selon la même source.

Un dixième soldat a été tué, peu après la fin de l'opération «Plomb durci», par l'explosion d'une bombe à la lisière de la bande de Gaza, selon ces statistiques.

Le nombre total des blessés israéliens est également en forte baisse: 234, dont 185 durant les combats à Gaza, contre 679 en 2008.

L'offensive israélienne «Plomb durci» a fait plus de 1 400 morts à Gaza, dont plusieurs centaines de civils palestiniens, selon les services médicaux palestiniens.

Selon le Shin Beth, 566 roquettes ont été tirées contre Israël depuis Gaza du 1er janvier au 24 décembre 2009 --dont 406 durant l'opération «Plomb durci»-- contre 2 048 en 2008.

Il y a eu au total 636 attaques palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem en 2009, pour la plupart à l'explosif, contre 983 en 2008.

Enfin, le rapport relève une augmentation «sensible» des tentatives d'infiltrations à sa frontière avec l'Égypte, impliquant des groupes liés à Al-Qaeda, un réseau dont l'influence est grandissante dans la bande de Gaza.