L'Iran veut bien libérer la jeune française Clotilde Reiss, jugée pour participation au mouvement de protestation post-électorale, mais cela dépend de l'attitude «des dirigeants français», à déclaré vendredi à l'AFP le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

«Elle est accusée par la justice. Elle a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France. Le gouvernement français nous avait demandé un geste et nous l'avons fait (...) Mais la réaction du gouvernement français n'a pas été bonne», a déclaré le président Ahmadinejad dans une interview exclusive à l'AFP.

«Nous voulons régler cette question mais cela dépend de l'attitude des dirigeants français. S'ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée, cela sera réglée. Ils savent eux-mêmes quoi faire», a-t-il ajouté.