Le frère du président afghan Hamid Karzaï, Ahmed Wali Karzaï, a collaboré avec la CIA au cours des huit dernières années, rapporte mardi le «New York Times». Ces informations ont cependant été démenties par l'intéressé.

Selon le quotidien, qui cite d'anciens et d'actuels responsables américains, le service de renseignement américain a rémunéré Ahmed Wali Karzaï pour de nombreux services. Il aurait ainsi recruté des hommes pour une force paramilitaire afghane opérant sous la direction de la CIA à Kandahar et dans sa région. Le frère du président Karzaï est soupçonné d'être impliqué dans le trafic d'opium, et ses liens avec la CIA ont entraîné des divisions au sein de l'administration Obama, croit savoir le New York Times.

Cet article est «ridicule», a-t-il déclaré à l'Associated Press en Afghanistan. «Je travaille avec les Américains, les Canadiens, les Britanniques, quiconque sollicite mon aide. Ils (la CIA, NDLR) gèrent leur propre recrutement. Je n'ai aucune idée de la manière dont ils engagent leurs recrues», a-t-il assuré. Il a également démenti tout lien avec le trafic d'opium.

Selon le «New York Times», il aurait également aidé le service de renseignement à contacter des partisans des talibans.

«Aucun service de renseignement digne de ce nom ne répondrait à ce type d'accusations», a déclaré un porte-parole de la CIA Paul Gimigliano au quotidien. Un autre responsable, George Little, contacté par l'Associated Press, a refusé de s'exprimer.

Lisez l'article du New York Times