Ali Treki a pris au nom de la Libye la présidence pour un an de l'Assemblée générale de l'ONU sera un homme politique libyen, chargé des relations de son pays avec l'Union africaine.

Dans son discours à l'ouverture de la 64e session de l'Assemblée générale, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur de la Libye aux Nations unies, a appelé mardi les représentants des 192 pays membres à rechercher les solutions à la crise économique mondiale, à s'attaquer aux racines du terrorisme et à continuer à travailler à la réforme de l'ONU.

«Nous devons mettre un terme aux guerres et à leurs causes et conséquences», a souligné Treki. «Le dialogue et la compréhension mutuelle sont le moyen de résoudre nos problèmes. Les embargos et les blocus sont stériles: ils exacerbent l'antagonisme et la rébellion tout en sapant le respect de la communauté internationale».

Pour ce mandat attribué pour un an, sur une base régionale, Ali Abdessalam Treki remplace Miguel d'Escoto Brockmann, ancien ministre nicaraguayen des Affaires étrangères et prêtre catholique.

Outre la présidence de l'Assemblée générale, la Libye disposera également d'un siège non-permanent au Conseil de sécurité.

Si l'Assemblée générale a ouvert sa session mardi, le principal événement se déroulera le 23 septembre prochain quand les chefs d'État et de gouvernement assisteront à la session ministérielle annuelle. Cette année, le colonel Mohammar Kadhafi assistera pour la première fois à cette session depuis son accession au pouvoir en 1969, aux côtés notamment des présidents américain Barack Obama et russe Dimitri Medvedev.