Le pouvoir iranien «ne cédera pas aux pressions» visant à obtenir une nouvelle élection présidentielle, a affirmé mercredi le Guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khameneï.

«A propos des derniers développements, j'ai insisté, j'insiste et je continuerai d'insister sur l'application de la loi. Je ne m'écarterai pas d'un pas de la loi, de la loi de notre pays, de la République islamique», a déclaré Ali Khameneï lors d'une réunion avec des parlementaires. «Ni le système ni le peuple ne cédera aux pressions, quel qu'en soit le prix».Par ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a déclaré que Téhéran envisageait de réduire ses relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne suite aux tensions entre les deux pays nées de la crise politique iranienne. «Nous étudions cela», a déclaré M. Mottaki à l'issue d'une réunion des ministres à Téhéran, selon la télévision d'Etat iranienne.

Le gouvernement britannique a annoncé mardi l'expulsion de deux diplomates iraniens, en réponse à la décision des autorités iraniennes de renvoyer deux membres du personnel de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran en raison, selon elles, d'une ingérence britannique dans les affaires iraniennes.

De plus, alors que le mouvement des partisans du candidat réformateur Mir Hossein Moussavi ne faiblit pas, Mohsen Rezaï, candidat conservateur à l'élection présidentielle iranienne, a annoncé mercredi qu'il retirait sa plainte pour fraudes lors du scrutin, tandis que 25 journalistes proches de Mir Hossein Moussavi ont été arrêtés.