Le 21e sommet arabe, qui s'est achevé lundi soir à Doha, a rejeté le mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir, selon la Déclaration finale lue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa.

«Nous soulignons notre solidarité avec le Soudan et notre rejet des décisions de la CPI contre le président Béchir (...) et nous soutenons l'unité du Soudan», affirme le texte.

«Nous rejetons les mesures qui menacent les efforts pour la paix», poursuit la Déclaration.

Le président Béchir a ensuite pris la parole pour remercier le Qatar pour ce sommet «fructueux».

S'adressant à ses pairs, il a salué «(leur) soutien au Soudan et (leur) refus des décisions injustes» de la CPI.

«Je vous promets de tout faire (...) pour parvenir à la stabilité et à la paix sur l'ensemble du territoire soudanais», a-t-il ajouté.

La CPI a délivré le 4 mars un mandat d'arêt à l'encontre de M. Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, une région du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003.

Par ailleurs, le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a indiqué lors de la séance de clôture que son pays, qui devait normalement organiser le sommet arabe en 2010, avait décidé d'y renoncer pour des raisons logistiques, mais a précisé que Bagdad était sur les rangs pour le sommet de 2011.

L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a alors annoncé que le sommet arabe aurait lieu l'an prochain en Libye.

Le sommet de Doha, qui a débuté lundi à la mi-journée, devait normalement se terminer mardi midi, mais les dirigeants arabes ont décidé d'écourter leurs travaux pour les conclure dans la soirée.